Les particules de plastique primaires proviennent de la cosmétique, pétrochimique ou même vestimentaire, tandis que les secondaires proviennent de la dégradation de plastiques plus grands déjà produits.
En dépit de leur petite taille, ces derniers représentent une menace croissante pour la protection de la planète et la santé humaine. Une étude réalisée dans la zone arctique a démontré que l’on pouvait retrouver jusqu’à 12 000 particules de microplastiques dans 1 litre d’eau prélevé. Ainsi, les organismes aquatiques sont les premiers à absorber ces microparticules, qui se retrouvent ensuite dans la chaîne alimentaire. Une étude menée en 2016 a même dévoilé qu’en 2050, il y aura autant de microplastiques que de poissons dans les océans.
L’agence européenne des produits chimiques (ECHA), sur demande de la Commission Européenne, prépare un projet d’interdiction de ces microplastiques visant à limiter leur utilisation dans les produits de consommation courante dans lesquels le recours au plastique ne serait pas nécessaire. Toutefois, cette interdiction d’utilisation ne devrait pas voir le jour avant de long mois. L’Agence européenne des produits chimiques mène actuellement cette étude, qui devra ensuite être présentée à la Commission européenne, avant que cette dernière ne puisse enfin édicter une Directive.