En décembre 2019, la nouvelle structure de soutien téléphonique avait créé 15 emplois.
Pour améliorer sa relation avec ses publics tout en garantissant la solidarité territoriale, l’Urssaf suite à un appel à projets lancé en 2019, a mis en place dès le mois de décembre une plateforme nationale de soutien téléphonique à Charleville-Mézières. Cette structure a pour but de réguler les flux d’appels émis par les utilisateurs des offres de service des Urssaf en apportant une réponse adaptée et rapide aux cotisants, aux utilisateurs des différentes offres de services Urssaf dont le Cesu et Pajemploi, mais aussi aux artistes auteurs.
Elle prend aussi les appels liés à l’actualité comme, par exemple, le prélèvement à la source par les employeurs. L’émergence de cette plateforme d’entraide est aussi la traduction de la volonté du réseau des Urssaf de garantir le maillage de ses activités sur l’intégralité du territoire. Au chef-lieu ardennais, dans le quartier de la Ronde-Couture, cette mise en place a permis la création de quinze emplois de conseillers offres de service interne. Dont 10 CDI et 5 en CDD. « On a eu une centaine de candidatures de qualité pour l’attribution des quinze postes. Et on observe que les personnes retenues répondent parfaitement au profil des postes et sont très motivées », souligne Yann-Gaël Amghar, le directeur de l’Acoss (Caisse nationale des Urssaf ).
50 À 70 APPELS/JOUR PAR CONSEILLER
Les locaux du site de Charleville-Mézières ont permis d’accueillir sans la moindre difficulté cette plateforme multimédia. Un aménagement rapide et optimal de cet endroit avait alors été réalisé en huit semaines.
Le directeur du site des Ardennes de l’Urssaf Champagne-Ardenne, Stéphane Hézard, affiche sa satisfaction. « En l’espace de deux mois, on avait réussi à acheter du mobilier, agencer le lieu, recruter, former et démarrer cette nouvelle activité. Depuis les six derniers mois, on a déjà recensé près de 70 000 appels. Soit une moyenne de 50 à 70 appels/jour par conseiller. Ça montre la belle adaptabilité de cette antenne qui avait déjà montré sa qualité de gestion ».
Autres atouts non négligeables ayant amené le choix de Charleville-Mézières : le fait que le département bénéficie d’un engagement politique national via le Pacte Ardennes et la présence sur place d’un vivier de main d’oeuvre vite mobilisable grâce à l’accompagnement de Pôle Emploi. Après l’ANTS, qui depuis son arrivée en 2007 a créé 300 emplois et avant la délocalisation prochaine d’un service de la Direction générale des finances publiques GFIP, Charleville-Mézières dispose donc d’une plateforme d’entraide nationale sur son territoire.