Une nouvelle page s’imprime à la Sopaic

Stéphane Dupuis, retraité toujours actif, en compagnie de ses enfants Maxence et Morgane, devenus le 1er juin gérant et directrice de Sopaic Repro.

L’entreprise carolo va opérer un grand bond en avant avec la réalisation d’un nouveau site de production. Un investissement de 2,1 millions d’euros.

«On arrive », «On va devenir très collants ». Depuis mars, la Sarl Sopaic Repro donne rendez-vous au public pour l’ouverture de son nouveau site de production, programmée le 24 août.

« L’essor de nos diverses activités liées à l’impression numérique nous ont convaincus que nos bâtiments étaient devenus inadaptés. Il fallait se résoudre à faire un grand bond en avant pour satisfaire notre clientèle et produire plus et à moindre coût. Une bonne opportunité s’est présentée lorsque l’enseigne Toutencam a mis en vente ses locaux se trouvant à proximité. Cela va nous permettre de tripler notre surface en passant de 700 à 2 100 m2. On disposera là d’un outil de travail exceptionnel », annonce Stéphane Dupuis, gérant depuis 2000 et qui a passé les commandes de l’entreprise en juin à ses enfants, Maxence et Morgane. L’imprimerie carolomacérienne, crée en 1964 par Pierre et Bernard Dupuis va donc connaître une totale métamorphose sous l’impulsion de la génération actuelle.

Depuis l’annonce du déconfinement, différents corps de métier s’activent pour « glisser » les différentes activités de la Sopaic de l’avenue de Gaulle vers le cours Briand. C’est à ce nouvel endroit, sur une superficie globale de 2 700 m2 rachetée à l’enseigne Toutencam, que cette institution va prendre ses quartiers dans un atelier couvert de 1 800 m2 d’un seul tenant et de plain pied.

UN LARGE CHAMP DE COMPÉTENCES

Ce bâtiment occupera les ateliers d’impression grand format et de reprographie. Côté cours Briand, on trouvera les presses numériques et les machines de finition alors qu’à l’arrière du bâtiment prendront place l’atelier de collage véhicules dont une partie spécifique sera réservée aux camionnettes et semi-remorques. C’est aussi là qu’un espace sera dédié à la préparation des enseignes lumineuses et leur câblage. L’ancien magasin Toutencam bordant le Cours Briand accueillera une innovation : un copie-shop en accès libre ouvert aux petits comptes qui pourront acheter des produits grâce à une carte magnétique et en se débrouillant seul.

Enfin, une halle de 1000 m2 couverte abritera un parking de 44 places réservé à la location mensuelle pour des particuliers ou entreprises. Un autre parking, extérieur, de 1 400 mètres carrés, balisé pour 38 places, sera dédié à la clientèle de Sopaic.

« Avec ce nouveau site qui comprendra un grand couloir vitré, on a voulu garder notre identité conviviale tout en permettant aux clients de découvrir notre large choix de services et notre savoir-faire à travers nos divers ateliers : cowering, collage des enseignes, impression de bâches et de panneaux, façonnage, pliage, rainage et perforation », souligne Stéphane Dupuis, devenu actionnaire majoritaire.

Ce spectaculaire et court déménagement a nécessité un investissement poche de deux millions d’euros : 960 000 euros consacrés à l’achat des locaux, 600 000 euros pour les travaux et 500 000 euros pour l’acquisition de nouvelles machines. « Du 3 au 23 août durant notre traditionnelle période de fermeture, exceptionnellement étirée d’une semaine, on va rentrer un traceur UV avec huit têtes d’impression permettant de multiplier par dix la production actuelle de l’entreprise, une nouvelle table à plat Arizona à lampes led qui sera l’une des premières de cette nouvelle génération à être installée en France, une table de contre-collage grand format et un laminateur servant à donner une protection aux adhésifs ou au papier », annonce en chœur la famille Dupuis. L’inauguration du nouveau site aura lieu le 20 novembre.

Avant cette échéance, Sopaic Repro va procéder à l’embauche d’un technicien pour le cowering (stickage de véhicules) et d’une employée chargée de l’accueil des clients et de répondre au téléphone.

Quant aux anciens locaux situés plus haut dans l’avenue De Gaulle, ils attendent un acquéreur.