Une initiative solidaire pour accompagner les restaurateurs

Représentant local du réseau Rivalis sur le secteur d’Epernay, Aymeric Dégardin se fait l’écho de la démarche de celui-ci au niveau national, intitulée SOS RESTOS. Il s’agit en fait d’une opération portée par les experts Rivalis pour proposer un accompagnement gratuit aux restaurateurs mis en difficulté par la crise sanitaire. « Nous proposons aux restaurateurs de pouvoir compter gracieusement sur les compétences d’un conseiller Rivalis pendant un mois », explique Aymeric Dégardin.

Spécialiste de l’accompagnement du monde de la restauration, le réseau Rivalis (730 conseillers en France) est en effet connu du grand public pour ses interventions dans le cadre de l’émission télévisée Cauchemar en cuisine aux côtés de Philippe Etchebest. Le réseau y apporte en effet son expertise interne auprès des restaurateurs, que ce soit en matière de gestion, d’aménagement ou d’organisation. Une intervention souvent couronnée de succès pour ces experts spécialistes du suivi de TPE. « Le taux de réussite de notre accompagnement dans le cadre de l’émission est de 75% », précise Aymeric Dégardin. L’opération SOS RESTOS est d’ailleurs menée en partenariat avec la Société Nationale des Meilleurs Ouvriers de France.

DES OUTILS D’ANALYSE ET DE GESTION

Pour le conseiller sparnacien, cette opération est destinée à permettre aux restaurateurs de se sentir moins seuls et de leur apporter toute une gamme de services afin de pouvoir surmonter la crise sanitaire. « Nous ne sommes pas là pour leur apprendre leur métier mais à gagner de l’argent avec leur métier. Nous avons pour cela un certain nombre d’outils et de logiciels pour accompagner tous types d’entreprise », souligne-t-il. Gestion de trésorerie, devis, suivi de factures et de chantier, analyse du dernier bilan… « Plus particulièrement pour les restaurateurs, nous mettons à leur disposition des logiciels très spécifiques à leur profession comme par exemple un outil d’analyse de la carte. Nous sommes capables de voir s’il y a trop de plats, la répartition des prix et même de piloter la marge brute de chaque plat pour ajuster les prix ».

Au-delà du franchissement de la crise, ce qui se joue aujourd’hui c’est surtout d’être fin prêt lorsque sonnera l’heure de la réouverture, insiste Aymeric Dégardin : « Quand cela va redémarrer, les restaurateurs se trouveront dans une situation analogue à celle d’un démarrage d’activité. Il faudra donc être prêt, communiquer et reconquérir la clientèle ».