La structure, qui tenait son assemblée générale le 28 mai à Dijon, renforce sa vocation d’accompagnement de l’entrepreneuriat social et solidaire en urbain et en rural et se diversifie dans l’accompagnement innovant des territoires.
Le Pôle d’économie solidaire a accompagné l’an dernier à la création et au développement d’entreprise 68 projets d’utilité sociale dans des domaines aussi variés que les services aux personnes, le commerce de proximité, l’agriculture ou encore les NTIC. Côté Dispositif local d’accompagnement (DLA) destiné à soutenir les structures d’utilité sociale employeurs, le bilan s’établit à 63 structures, dont la moitié sont installées en milieu rural, notamment dans le Châtillonnais et l’Auxois. « L’équipe du Pôle fait un travail de qualité, altruiste. Il y a ce qui s’évalue, ce qui se quantifie, mais il y a aussi ce qui ne se quantifie pas », a réagi Océane Charret-Godard, conseillère de Dijon Métropole pour les questions relatives à l’emploi, avant de se féliciter de la pertinence de l’action du Pôle : « Vous intervenez dans le chemin d’un parcours professionnel, après une partie de vie qui ne résonnait plus en termes de valeurs, ne faisait plus sens. Et là votre rôle n’est pas anodin. C’est dans cet invisible que se cache la force de votre action ».
ACCOMPAGNER LES TERRITOIRES
Le Pôle fait aussi partie d’un collectif de 6 acteurs du développement territorial, le Générateur Bourgogne Franche-Comté. Il a débuté un premier accompagne- ment de territoire en 2018, avec la ville de Chenôve et son quartier du Mail. Le projet s’oriente en phase 2 vers la création d’un tiers-lieu destiné à produire du service et de l’emploi de proximité aux habitants. « Un gros travail de rencontres a été mené avec les acteurs du territoire, ce qui a permis de créer une belle dynamique entre des acteurs qui se côtoyaient mais ne se fréquentaient pas. Le projet commence à se préciser, avec des partenaires intéressés, ce qui va permettre de satisfaire des besoins non pourvus auprès des habitants et des entreprises, pour innover, créer », a souligné Claudine Dal Molin, conseillère municipale de Chenôve déléguée à l’ESS. L’élue a annoncé que le projet devrait en toute logique intégrer « la phase 2 du projet de renouvellement urbain en cours de préparation avec l’ANRU, dans son volet économique ». Une nouvelle de bon augure pour sa concrétisation.