Une Commission Colbert pour inventer le Reims de demain

Née d’une réflexion au cours du confinement, selon laquelle Reims devrait faire l’objet d’un « Plan Colbert » de relance économique, social et environnemental, la Commission Colbert s’est réunie pour la première fois le 19 septembre dernier. Composée de 12 membres bénévoles, issus majoritairement de la société civile auxquels s’ajoutent le maire de Reims et Yann Velly, conseiller municipal délégué à la relance de l’activité économique et de l’emploi, la Commission est dédiée à la discussion et aux échanges pour co-construire le « Reims d’après ». « La réflexion était la suivante : il y aura un avant et un après confinement et Covid-19. Dans ces conditions, comment imaginer le Reims de demain ? Nous avons mis en place une plateforme sur laquelle près de 800 Rémois sont venus inscrire leurs idées. Parallèlement, il fallait qu’on puisse réunir, car le politique ne détient pas la vérité, un certain nombre de personnes issues de milieux, d’expériences et de professions différents pour qu’ils puissent échanger et auditionner pour travailler sur le « Reims d’après », note Arnaud Robinet, qui n’a essuyé aucun refus de la part des personnes approchées pour intégrer la Commission, dont le président d’honneur est Philippe Varin, Rémois et président du Conseil d’administration de Suez. « Notre objectif est d’avoir des pistes pour l’avenir de Reims au sein d’un Conseil économique, social et environnemental rémois qui est pluraliste et qui dépasse les clivages, puisque j’ai aussi proposé à l’opposition de participer à cette Commission ».

La feuille de route ? Des rencontres en toute autonomie, sans publicité, au cours desquelles, les membres sont libres d’inviter ou d’auditionner les personnes de leur choix. Les travaux feront ensuite l’objet d’un certain nombre de propositions sur des thématiques aussi variées que la santé, l’urbanisme, le sport, l’économie, l’insertion professionnelle, l’inclusion, le bien-vivre ensemble ou la culture, « des sujet qui touchent au quotidien des Rémois », insiste Arnaud Robinet, qui attend des membres de la Commission « qu’ils innovent, qu’ils créent et qu’ils ne se brident pas. Qu’ils abordent l’ensemble des sujets car c’est ce qui fera la richesse des débats ». Des débats qui devront être menés au plus vite car le premier rapport des travaux est attendu pour début 2021.