Filiale du groupe Ortec, la SAS Friedlander, dont le siège social est situé à Aix-en-Provence, a ouvert une antenne en dans les Ardennes.
«Concevoir, réaliser, maintenir », tel pourrait être le slogan de Friedlander qui a intégré le département métallurgie, grands projets et travaux d’Ortec Group (11 000 collaborateurs dans 28 pays de quatre continents). C’est à Villers-Semeuse à proximité des Déménageurs Bretons et d’Exploseo que cette agence de services à l’industrie s’est implantée dans des locaux ayant auparavant été occupés par la société Jourdan Fermetures.
Fournisseur de services à l’industrie, l’énergie, l’environnement et l’agroalimentaire, Friedlander accompagne les acteurs de différents secteurs, comme l’oil & gas, le stockage, les mines et l’industrie lourde. Spécialisé dans l’installation et la maintenance de structures métalliques, chaudronnées et de tuyauteries industrielles, Friedlander œuvre pour des secteurs comme l’énergie, la pharmacie, l’agroalimentaire et le cosmétique.
Elle apporte les solutions en ingénierie, travaux neufs et maintenance et propose des solutions industrielles sur mesure. C’est à partir de cette expertise multidisciplinaire et de sa large gamme de prestations qu’elle espère s’implanter avec réussite en terre ardennaise. À Villers-Semeuse, la PME qui a tout juste quinze mois d’existence derrière elle, dispose d’un atelier de production de près de 800 m2 doté d’un outil de découpe, d’un lieu de stockage et d’un grand parking où elle peut garer ses trois camions. Soit un investissement de 85 000 euros avec l’équipement informatique et bureautique et l’acquisition de deux robots de soudure.
Nommé chef de secteur Grand Est et chargé de la couverture des Ardennes, de la Marne, de l’Aube, de la Belgique et du Luxembourg voire même de la Lorraine, Boris Iwanciw, 40 ans, se félicite de ce lieu d’implantation situé tout près de l’autoroute et à portée de la fonderie PSA, un des principaux clients de l’entreprise.
VINGT EMPLOIS D’ICI UN AN
Il s’est d’abord attelé à embaucher six salariés dont un chef d’équipe, deux tuyauteurs-monteurs, deux soudeurs et un responsable tuyauterie. Si tout se passe comme prévu et surtout si la crise sanitaire se termine, cet effectif pourrait monter à vingt employés d’ici un an. En cas de relance économique, Friedlander pourrait en effet être en recherche active de recrutement de soudeurs, tuyauteurs, monteurs, chaudronniers et mécaniciens industriels.
« Il faudra pour cela être dans le timing de nos objectifs. La viabilité de notre société nécessitant un chiffre d’affaires d’un million d’euros à la fin 2021 pour nous permettre de monter encore en puissance. Il va donc falloir développer du business », explique Boris Iwanciw. « On peut aussi travailler sur des chantiers de démantèlement, de transfert d’équipements et de mise sous pression », précise Boris Iwanciw qui a fait l’essentiel de sa carrière professionnelle dans la tuyauterie comme conducteur de travaux sur des pipelines pour la Spac (France) et Sicin (Italie) pour des chantiers de chaudronnerie ou encore comme chargé d’affaires principal sur les DUS (diesel ultime secours) à Chooz et dans le secteur nucléaire du groupe Orys. Une carte de visite qui lui permet, aujourd’hui, après avoir déjà construit une unité de production de vapeur (un marché de 2,5 millions d’euros) en Picardie de poursuivre sa mission sur le site chimique classé Seveso de Chosques près de Lens (projet à plus de 2 millions), tout en répondant ponctuellement aux appels d’offres de PSA à Charleville-Mézières et d’être en contact pour de futurs marchés dont les arrêts technique de Biowanze, un fabricant belge de gluten et d’éthanol. « On cherche vraiment à se développer sur le plan local. On a déjà défini quelques cibles tels que Hanon Systems et on reste ouvert à toutes autres demandes », souligne Boris Iwanciw.