L’agence rémoise a ouvert des bureaux dans l’immeuble Terciarys d’Ardenne Métropole, à Charleville-Mézières.
Outil d’expertise technique délocalisé, l’agence d’urbanisme de Reims sera représentée dans les Ardennes par quatre personnes venant d’être recrutées : un chargé des aspects environnementaux, un géomaticien pour le traitement des données, un agent d’études sur les questions de mobilité et de déplacement et un chargé de communication.
Cédric Chevalier, président de l’agence d’urbanisme marnaise, voit dans cet élargissement « un bel exemple d’intelligence collective » :« Après avoir échangé, observé le territoire, fait un diagnostic et des prospectives et bâti les documents cadre, nous allons accompagner l’évolution du territoire par des travaux d’urbanisme et de planification et guider vos bassins de vie vers un développement raisonné, fondé sur le retour de l’attractivité en vous amenant notre ingénierie, notre expérience et notre éclairage ».
En évoquant cette nouvelle communauté de destins « qui va resserrer et tisser des liens avec l’agglomération rémoise », Boris Ravignon dit tout le bien qu’il pense de ce partenariat. « Nous n’avions que de bonnes raisons d’adhérer à ce projet. Le renom de cette agence est un gage d’efficacité. Elle va pouvoir nous aider dans nos projets. Et il y aura ainsi une proximité avec les exécuteurs locaux ». De son côté, Catherine Vautrin souligne que « l’optimisation des espaces et des lieux de vie étaient les nouveaux défis quotidiens pour préparer au mieux l’avenir de nos concitoyens en matière de transition énergétique, climatique, économique et sociale ».
L’antenne ardennaise se mettra vite au travail en procédant à l’articulation d’un programme local de l’habitat et d’un Plan de déplacements urbains ainsi qu’à l’élaboration de deux Schémas de cohérence et d’orientation territoriale (SCoT). « Les Ardennes étaient le seul département métropolitain a ne pas disposer de SCoT, il est donc important que cette idée chemine enfin », rappelle le Préfet des Ardennes qui estime que cette délocalisation est « un évènement majeur ».
L’agence agira aussi pour l’amélioration du transport et de la mobilité en proposant des offres mieux adaptées aux nouveaux besoins (covoiturage, réseau de pistes cyclables…) et identifiera le foncier disponible afin d’anticiper les changements futurs. Cédric Chevalier voit loin : « Nous allons dresser une feuille de route pour avoir une vision globale de ce que sera le département dans vingt ans et relever les défis posés par les différentes mutations sociétales ».
