Le club d’escrime de Quetigny a reçu un prix de la SNCF pour son programme adapté qui permet à des enfants atteints de troubles des apprentissages de se lancer dans le sport.
Si on parle souvent du pouvoir du sport dans notre société, l’Association sportive de Quetigny Escrime en est une belle illustration. Dans le cadre du partenariat avec la Fédération française d’escrime (FFE), SNCF Réseau a remis son prix « Coup de cœur » d’une valeur de 5.000 euros au club pour son engagement dans la communauté lors d’une cérémonie organisée à l’école François Mitterrand. Le projet du club : une section d’escrime adaptée pour les enfants atteints de troubles des apprentissages. Après la réussite d’un stage de 12 semaines pour huit enfants avec des problèmes d’hyperactivité, d’autisme, de troubles du champ visuel ou de dyspraxie l’année dernière, le programme va de succès en succès depuis septembre. « C’est une association qui réalise un travail important de solidarité et qui est fondée sur des valeurs qui sont l’entraide, une attention particulière aux autres et cet enfermement important face au vivre ensemble, soulignait le directeur territorial de SNCF Réseau Jérôme Grand au Journal du Palais lors de la remise de chèque.
Comme nous partageons ces valeurs et nous considérons que cette action est particulièrement importante et noble, nous lui avons attribué ce prix ». Le directeur territorial de SNCF Réseau a également fait appel aux valeurs communes entre les escrimeurs et les cheminots tels que l’engagement, la précision et le dévouement pendant son discours. Pour Nicolas Regard, maître d’armes de l’AS Quetigny escrime et enseignant du programme adapté, l’intégration est au cœur du projet. Bien que ce soit une activité sportive et compétitive, prendre du plaisir est essentiel : « ça permet de montrer aux autres enfants que quelles que soient nos difficultés, nos handicaps, on reste des enfants et on peut faire de l’escrime ensemble ». D’ailleurs, il racontait une anecdote qui met en valeur tout le bon travail du club. « Un jour une maman est venue me voir en disant « Écoute Nicolas, c’est la première fois que j’entends mon fils dire : « Viens maman, on va voir les copains de l’escrime »” Quand un enfant qui n’a pas de copains arrive à dire ça à sa maman, on a gagné ».