Avec 102 000 entrées, le festival ardennais franchit un cap historique.
Le Cabaret Vert a bel et bien dépassé la barre symbolique et historique des 100 000 festivaliers lors de sa 15e édition. Avec 102 000 entrées, le festival carolomacérien a donc franchi un nouveau cap à un moment où d’autres événements du même type voyaient leur fréquentation baisser. Un satisfecit pour Julien Sauvage, son directeur : « Cela montre que les bases du festival sont solides. On arrive à maturité. Le Cabaret Vert s’ancre dans le Top 10 des rendez-vous estivaux. Mais on savait que tôt ou tard, on franchi- rait ce seuil ».
Une programmation plus populaire et moins risquée, d’excellentes conditions météorologiques, une fidélisation de milliers de festivaliers et les améliorations sans cesse apportées dans les flux de circulation et la décoration du site d’accueil expliquent ce retentissant succès populaire.
Si le déficit de l’exercice précédent (600 000 euros) est loin d’être résorbé, les fonds propres de l’association Flap, grâce à cet exercice excédentaire, ne seront plus négatifs.
200 PARTENAIRES
En l’espace de quinze ans, avec un budget passé de 250 000 euros à 6 millions d’euros et un personnel passé à onze salariés (chiffre qui évoluera lors des prochaines années), la principale affiche ardennaise, avec 2 500 bénévoles et près de 200 partenaires, a en tout cas démontré qu’elle possédait une empreinte territoriale de plus en plus forte.
Outre le festival, le site patrimonial investi par Flap, la friche industrielle de la Macérienne, classée Monument Historique depuis 2012, et le stade Bayard vont connaître de profondes métamorphoses lors des prochaines années.
Après avoir obtenu la rénovation de la halle Eiffel avec des panneaux photovoltaïques sur son toit, Flap, en étroite collaboration avec Ardenne Métropole et la municipalité carolomacérienne, souhaite le redémarrage des turbines Clément-Bayard pour assurer son autonomie énergétique. « On veut par ailleurs faire de cet endroit un lieu permanent vivant et ouvert toute l’année où, en guise de clin d’œil au Cabaret Vert, le développement durable aura aussi la part belle ». Poursuivant son fil rouge, Flap veut continuer d’améliorer l’image du territoire.
