Ultimes finitions au Caserne Chanzy

Une chambre témoin, de grand standing, a été présentée et validée par le groupe Marriott. (Droits réservés)

L’hôtel Caserne Chanzy Autograph Collection ouvrira ses 89 chambres, dont 17 suites, aux premiers clients début juillet.

Projet hôtelier de grande ampleur pour le promoteur Montroyal (le montant de l’opération s’élève à 28 millions d’euros), La Caserne Chanzy c’est aussi une histoire de ressources humaines, puisque 55 postes sont créés (hors spa et house keeping) pour son ouverture. « Quelques-uns sont encore à pourvoir », souligne le directeur général de l’hôtel Frédéric Bonomo, qui a débuté les recrutements en janvier dernier. Si la majorité des nouveaux employés sont originaires de la région, les recruteurs ont reçu de nombreuses candidatures plus lointaines géographiquement, mais aussi parfois éloignées des sentiers battus. « Nous sommes parfois sortis des circuits traditionnels pour aller chercher des personnes qui ont parfois davantage d’envie et de savoir-être que de savoir-faire. Ce sont souvent des jeunes moins expérimentés à qui nous décidons de consacrer plus de temps en formation ».

Avec 7 000 hôtels pour 1,3 million de chambres dans le monde entier, l’étiquette du groupe Marriott sert aussi de facteur d’attractivité pour l’établissement qui ne portera pourtant pas le nom de la célèbre chaîne hôtelière. En effet, La Caserne Chanzy porte la signature Autograph Collection, spécialisée dans le heritage building, chaque établissement étant unique et porté par des franchisés jouissant d’une grande liberté tant dans l’aménagement que dans la gestion du quotidien, en matière de restauration notamment. « Les standards de la marque Marriott, dont le cœur de métier est l’hôtellerie, concernent surtout l’hébergement. Mais la marque Autograph nous laisse beaucoup de libertés avec un cahier des charges est assez « soft ». Nous avons présenté le projet ainsi qu’une chambre témoin qui ont été validés par le groupe », explique Eric Pingat, président de la SAS Cathédrale, la société d’exploitation de l’hôtel et associé Montroyal, le promoteur de l’opération.

EXPLOITER L’HISTOIRE DU LIEU

« Nous avons pris le parti d’exploiter au maximum l’histoire de ce lieu – une ancienne caserne de pompiers, NDLR – et de faire parler les murs ». Outre le nom de l’établissement qui rappelle sa destination initiale, le restaurant bistronomique de 82 couverts est quant à lui baptisé « La Grande Georgette », du nom de la grand échelle conservée au Musée de l’automobile de Reims et les aménageurs ont gardé quelques éléments architecturaux notables tels que les éléments de façade ou la Tour d’exercice dans la cour. Ils ont recréé, côté Cathédrale, un quatrième et un cinquième étage où ont été aménagés des duplex et côté rue Chanzy, un concept de spa urbain de 450m2 exploité par la société Deep Nature et ouvert à une clientèle locale.

« Les clients savent qu’ils trouveront chez nous tous les critères qu’ils recherchent au sein du groupe Marriott, qui propose le plus important programme de fidélité mondial dans l’hôtellerie avec 120 millions de porteurs de carte. Ils viennent ici chercher une expérience atypique mais aussi toutes les attentions particulières ».

Déjà fortement sollicité par les futurs clients à l’approche de la fin du chantier, l’établissement devrait ouvrir ses chambres début juillet à l’occasion du passage du Tour de France à Reims.

Les salles de bain se parent d’un charme digne d’un spa. (Droits réservés)