Trois Champardennais sur quatre disposent d’un compteur Linky

Olivier de La Chapelle a posé à Rethel le 600 000e compteur Linky de Champagne-Ardenne.

Le nouveau directeur régional Champagne-Ardenne d‘Enedis a posé le 600 000e compteur communicant Linky à Rethel.

Nouveau directeur d’Enedis en Champagne-Ardenne, Olivier de La Chapelle a succédé le 1er octobre à Hélène Milot, promue déléguée Ile-de-France à EDF.

Cet ingénieur, diplômé d’HEC, retrouve une unité où il a assumé le rôle de directeur adjoint de 2010 à 2012 auprès de Marie-Line Bassette puis Carmen Munoz- Dormoy.

Pour son premier déplacement sur le territoire, Olivier de La Chapelle a réservé sa première visite aux Ardennes, notamment à Rethel pour poser le 600 000e compteur Linky. Une opération qui s’est réalisée au sein du tabac-presse La Civette. « Désormais, ce sont trois Champardennais sur quatre qui disposent du compteur communicant. Sa pose représente pour Enedis une modernisation nécessaire pour une consommation d’énergie mieux maîtrisée, des services plus performants et des économies à la clé », rappelle le directeur régional.

Selon lui, durant la crise sanitaire, le compteur Linky pourtant souvent pointé du doigt s’est avéré un atout essentiel. Du 16 mars au 11 mai, tous les compteurs électriques installés en Champagne-Ardenne ont ainsi permis de réaliser 61 490 opérations à distance : mise en service, changement de puissance, dépannage…

Soit plus de 1 000 télé-opérations par jour. Cela en limitant les contacts avec les clients. Il reste environ 25 % de compteurs (180 000) à installer sur un total de 785 000. La fin du déploiement débuté en décembre 2015 s’étalera jusqu’à mi-2022.

Moins de 2% des clients refuseraient l’installation de ces compteurs qui permet de suivre sa consommation en temps réel et d’ajuster ainsi ses comportements.

UNE ORGANISATION ADAPTÉE AU CONFINEMENT

Olivier de La Chapelle, 45 ans, a intégré en 2000 le Groupe EDF à la direction de l’audit. Il rejoint ERDF en 2007 comme adjoint au directeur délégué aux Ressources humaines, en Auvergne. Après son passage à Reims, il est nommé en septembre 2012 chef de cabinet du président du directoire d’ERDF avant de devenir, en 2015, directeur de la formation et de la professionnalisation d’Enedis. « Ici, mon action s’inscrira pleinement en cohérence avec les atouts du territoire mais aussi dans le cadre du Projet Industriel et Humain porté par la présidente du Directoire d’Enedis. J’aurai à cœur d’inscrire Enedis comme un acteur industriel de référence, engagé dans la transition écologique », a-t-il souligné lors de sa conférence de presse.

Répondant aux questions sur la seconde période de confinement, Olivier de la Chapelle a rappelé qu’Enedis, en tant qu’entreprise industrielle de service public, a mis en place une organisation adaptée permettant à ses salariés, partenaires et prestataires d’effectuer l’ensemble de leurs missions. Notamment les interventions pour l’étude et la réalisation des raccordements, les mises en service, les changements de fournisseurs et les résiliations contractuelles. Le télétravail a été généralisé pour tous les salariés dont les missions le permettent.

Labellisée « relations fournisseurs achats responsables », Enedis maintient aussi l’ensemble de ses activités aux côtés de ses partenaires industriels et entreprises de travaux (artisans, BTP, TPE-PME).