L’ancien préfet de l’Aube dresse un bilan positif de son passage dans l’Aube,
notamment sur le plan économique.
Le département de l’Aube va voir arriver un nouveau préfet qui n’est pas encore désigné à ce jour. Pour sa part, Thierry Mosimann, préfet depuis septembre 2017 a quitté l’Aube le 10 janvier pour prendre ses nouvelles fonctions à Saint-Brieuc, à la préfecture des Côtes d’Armor. Très impliqué sur le terrain, et notamment dans le domaine économique, Thierry Mosimann a fait un tour d’horizon de son passage dans l’Aube.
Du côté des satisfactions, il retient le lancement du chantier de la ligne 4 Troyes-Paris, la remise en route du projet de mise à grand gabarit de la Seine jusqu’à Nogent et des implantations de nouvelles entreprises à commencer par Garnica, le fabricant de contreplaqués de peuplier. « Le regret en partant est de ne pas voir l’aboutissement des projets lancés », fait- il remarquer. Des projets en très bonne bonne voie puisque la pose de la première pierre de la future usine de Garnica à Troyes, avec la perspective de la création de 300 emplois directs, est prévue pour le 28 janvier. « En matière économique, il y a aussi un travail plus souterrain mais très importants aussi pour la préservation de l’emploi, c’est l’aide aux entreprises en difficulté », retient Thierry Mosimann.
Grâce à l’intervention de Bpifrance dans ce domaine, plus d’un millier d’emplois ont pu être maintenus. Le préfet de l’Aube évoque également l’importance de l’insertion par l’activité économique dans l’Aube, avec 1 400 contrats signés et fixe l’objectif à 1 700 pour son successeur.
En ce qui concerne la cohésion sociale, Thierry Mosimann rappelle les progrès en matière de lutte contre la pauvreté et le développement de la politique de la ville, notamment avec le lancement de la rénovation urbaine du quartier Jules-Guesdes à Troyes. La politique de cohésion des territoires s’est aussi traduite par 45 millions investis par l’État en trois ans en aides aux collectivités locales, la diminution de la fracture numérique et des zones blanches.
Des actions très concrètes pour un préfet de terrain qui aura multiplié les visites dans les entreprises au cours de son séjour dans l’Aube. Passionné de sport, l’ancien directeur des sports au ministère des sports, quitte avec regrets le milieu associatif et sportif aubois. Supporter de l’Estac, il ajoute avec humour que « le fait d’avoir gagné récemment par 1 à 0 face à Guingamp ne me facilite pas la tâche pour mon arrivée en Bretagne ».