Luc Mertens, Président de Benvic
« En tant que Groupe international, Benvic a mis en place une gestion de crise en fonction de la situation sanitaire de chaque pays et des décisions de leur gouvernement. En France, avec le soutien de tous et notamment des représentants du personnel, dans l’intérêt de la pérennité des emplois et de nos clients, il était nécessaire de maintenir l’activité en toute sécurité et en adaptant les plannings de production. Si le marché français est pratiquement à l’arrêt, celui de l’export représente 50% de l’activité dans notre usine de Chevigny-Saint-Sauveur. Le télétravail a été organisé dès le 17 mars pour une majorité du personnel. 30 personnes sur 110 travaillent toujours sur le site. Les gestes barrières sont appliqués, les espaces de vie collectifs aménagés en roulement. Le chômage partiel est envisagé ; nous sommes néanmoins dans une logique de reprise et pour l’anticiper, nous privilégions la prise de jours de repos (congés payés, CET et/ou RTT). Je remercie l’ensemble des équipes qui restent mobilisées dans l’intelligence collective et la solidarité. »
Patrick Alexandre, Président de BFCare et président du directoire de la société Crossject
« Dans la tourmente, nous avons préféré suspendre les activités de production pour ne pas nous retrouver avec des risques de lots suspects parce qu’un opérateur serait diagnostiqué porteur dans les jours qui suivent. Effectivement, nous aurons de petits impacts que nous évaluerons, notamment sur le planning de production. Aujourd’hui, nous avons sécurisé et mis en standby la production. Et pour tout ce qui est développement, nous avions commencé avant le confinement à équiper nos salariés en ordinateurs portables, donc ça nous a finalement pris une demi-journée, à l’annonce du confinement, pour renvoyer le personnel chez eux pour travailler à distance et dans les deux jours qui suivent nous avons déployé les moyens de visioconférence et les logiciels de gestion de projet et de partage de document. Finalement, cette crise, nous nous y préparions depuis quelques mois, mais nous ne nous attendions pas à devoir transiter du jour au lendemain. Aujourd’hui, sur nos deux sites, nous assurons la maintenance des équipements et certaines investigations sont réalisées mais nous nous assurons qu’il n’y ait pas plus de six personnes en même temps, avec une autorisation à l’avance. »