Technologies de pointe pour rénover un complexe sportif

Le complexe sportif revu et corrigé par BAU et GCBAT.

C’était un engagement fort de l’équipe municipale. Challenge réussi. On en est aux finitions mais le complexe sportif municipal est terminé. Vestiaires pour le foot, terrain de basket à l’étage, nouvelle gestion des énergies…un dossier de 2,5 millions d’euros. Mais aussi une belle aventure entrepreneuriale pour les équipes GCBAT.

C’était un engagement fort de l’équipe municipale dirigée par Vincent Dancourt. « Il fallait réaliser le chantier de la façon la moins douloureuse possible pour le contribuable local, tout en respectant l’idée principale, à savoir faire de cet équipement qui datait un outil fonctionnel au service des citoyens et des collégiens », explique-t-il. Pourtant le projet était d’ampleur et d’un montant chiffré à 2,5 millions d’euros, le département apportant 500.000 euros, la région 400.000 euros et le CNB 150.000 euros. La dotation de l’Etat est en attente « mais, globalement, on devrait atteindre 80 % de subventions sur ce dossier », précise le maire. Sur un budget général annuel de cinq millions d’euros, dont trois consacrés à l’investissement….effort transformé !

UNE BELLE RÉALISATION TECHNIQUE

Le bureau d’architecture et d’urbanisme (BAU) de Talant, managé par Paulin Bernard s’est mis à l’œuvre en liaison étroite avec la société GCBAT en charge du gros œuvre et du suivi des entreprises sur le site. Selon Daniel Dubresson, directeur de GCBAT : « Il a fallu relever quelques défis de taille sur ce chantier hors normes, dont un désamiantage plus important que prévu, il a fallu conserver le fonctionnement de la piscine pendant l’été et permettre l’ouverture de la salle de sports au 1er novembre pour la reprise du championnat. » Malgré un déshabillage total du bâtiment « qui a constitué une véritable course contre la montre », précise Christophe Reinaudo, en charge du chantier associé à Zoé Mayoud, chef de projet et conceptrice.

Pour ce faire, l’entreprise basée à Dijon a mis en œuvre toutes ses compétences de pointe, comme notamment les maquettes numériques 3D qui ont permis d’intégrer toutes les données nécessaires à l’optimisation et à la précision requises. Une maîtrise qui va de la gestion lumineuse des panneaux extérieurs qui varient de couleur selon la lumière aux économies d’énergies estimées à 40 %, une fois tous les postes rationalisés et mis à niveau. Comme les deux énormes chaudières à gaz, qui se gèrent désormais de façon autonome, en fonction des besoins exprimés.

Mais cette réussite technique c’est aussi celle d’une belle cohésion, tous corps de métiers confondus ainsi que d’une entente étroite de l’entreprise avec la commune de Genlis et la SAMOP, en charge de l’assistance à Maîtrise d’Ouvrage. « C’est aussi par une bonne maitrise technique de l’ensemble des lots que nous sommes en mesure de prendre des engagements ambitieux et de les tenir. Ce beau chantier nous confirme dans nos capacités entrepreneuriales à être acteur de la conception aux cotés des maitres d’œuvre pour tendre vers des ouvrages fonctionnels et économiques tout en intégrant une haute qualité architecturale », conclut Daniel Dubresson.

Michel Sarrazin