Stabiliser les marchés vitivinicoles

Déjà fragilisé par les sanctions américaines, le secteur vitivinicole a été lourdement frappé par la crise de la covid-19. Dans ce contexte, le cabinet Grant Thornton mobilise ses experts dans les 23 bureaux du groupe en France.

Grant Thornton, groupe d’audit et de conseil, vient d’annoncer le déploiement renforcé de son offre auprès du secteur vitivinicole français. La filière particulièrement touchée par la crise de la covid-19, regroupe plus de 85.000 entreprises (exploitations viticoles, caves coopératives, négociants vinificateurs). Pilotés par Thierry Rizza, associé et directeur du bureau de Dijon, Jean-Marc Heitzler, associé et directeur des bureaux de Strasbourg et de Mulhouse, Mallory Desmettre, associée et directrice du bureau de Reims, Jacques de Galzain, associé et directeur du bureau de Bordeaux et Céline Tisset, associée et directrice du bureau de Toulon-Hyères, ce sont près d’une centaine collaborateurs qui accompagneront les acteurs de la filière au cœur des territoires, afin de stabiliser leurs marchés et leur permettre de poursuivre leurs activités.

Ils interviendront également sur la sécurité de comptes, la fiabilité de l’information financière ou encore le conseil aux cédants ou investisseurs.

Enfin, avec l’appui du réseau Grant Thornton International, présent dans 136 pays, les équipes mettront à profit leur vision internationale en matière de transactions tant sur le plan économique, commercial, technique, que juridique, fiscal ou comptable. « Il y a tout d’abord l’urgence de la situation. À court terme, la filière doit sécuriser ses enjeux de trésorerie et se saisir du plan d’aide du gouvernement (ce dernier a annoncé qu’il débloquerait 250 millions euros en faveur de ce secteur. Il vise d’une part à exonérer de cotisations sociales les TPE et PME en difficulté jusqu’au 1er janvier 2022, mais encourage également les acteurs à distiller les millions d’hectolitres de vin en excédent, pour servir à la fabrication de gel hydroalcoolique. Enfin, au niveau européen, un fonds de compensation doit être activé. Ndlr). Le secteur vitivinicole doit également s’assurer d’une visibilité sur le cash pour anticiper et appréhender toutes les éventualités. Sur le moyen et long termes, les acteurs doivent renforcer leur capacité d’investissement afin d’identifier de nouveaux marchés à l’international, accroître leur taille et surtout amorcer une transition écologique et digitale notamment en matière de distribution », soulignent d’une même voix, Thierry Rizza, Jean-Marc Heitzler, Mallory Desmettre, Jacques de Galzain et Céline Tisset.