Les conseillers indépendants se réunissent régulièrement pour échanger leurs bonnes pratiques au service des dirigeants de TPE.
Ils ont été chefs d’entreprise ou cadres dirigeants dans des domaines tels que l’industrie, le marketing, la logistique, les achats, l’informatique, la comptabilité ou le bâtiment. Aujourd’hui, ils ont rejoint le Réseau Rivalis en tant que conseillers indépendants au service des chefs d’entreprise. « Nous accompagnons les dirigeants de TPE dans la résolution de certaines problématiques comme la création, le développement, la stratégie commerciale ou industrielle, la trésorerie, la comptabilité, les ressources humaines, entre autres », explique Aymeric Dégardin, conseiller Rivalis à Epernay. Si le réseau fête ses 25 ans d’existence cette année, ils sont aujourd’hui plus de 500 conseillers répartis sur le territoire national. Et s’ils interviennent sur de nombreuses problématiques, les sollicitations ont souvent pour objet le manque de trésorerie ou la question de la rentabilité de l’entreprise. « À partir de ces questions sur la trésorerie, l’objectif du conseiller est d’aller un peu plus loin dans la démarche pour comprendre ce qu’il y a derrière : manque de clientèle, problèmes de gestion, défaillance commerciale… », explique Aymeric Dégardin. Les conseillers Rivalis rencontrent leurs clients au moins une fois par mois sur des périodes de deux ans minimum, souvent suffisantes pour remettre l’entreprise sur de bons rails. « Nous sommes présents à toutes les étapes de la croissance de la société, de sa création à la revente si besoin. D’ailleurs, au fil du temps, nous devenons le tiers neutre avec qui le chef d’entreprise peut parler de tout. Or, la dimension humaine est très importante : c’est elle qui permet un accompagnement à 360 degrés. On néglige trop souvent l’épanouissement personnel du dirigeant qui est déterminant lui aussi dans la réussite de l’entreprise ».
Souvent d’excellents techniciens dans leur domaine d’activité, les chefs d’entreprise de petites structures sont parfois dépassés par la gestion et tardent à faire appel à des spécialistes de l’accompagnement. « Dans les TPE, ce réflexe d’accompagnement est encore rare. Nous sommes le pays d’Europe qui compte le moins de consultants, le plus de dépôts de bilan et le moins de TPE qui deviennent des PME », souligne Aymeric Dégardin. Une situation que lui et ses confrères de Riva-Champagne (Marne, Ardennes, Aisne et Seine-et-Marne, voir photo) qui se regroupent chaque mois aimeraient voir évoluer.
