La ville de Reims a officiellement annoncé sa candidature pour le titre de « Capitale européenne de la culture 2028 ». L’objectif est de mobiliser tout en territoire afin de démontrer le dynamisme culturel de la ville mais aussi de la faire rayonner au niveau européen et attirer de nouveaux partenariats et investissements.
«Instaurer une meilleure qualité de vie, une meilleure qualité de ville. » Tel est un des principaux objectifs du second mandat d’Arnaud Robinet, maire de Reims. Pour cela, le Premier magistrat s’est attelé à tout un ensemble de projets en matière d’urbanisme avec la construction de nouveaux équipements sportifs et culturels (Arena, UCPA Sport station), la transformation des Promenades ou encore l’aménagement et la réhabilitation du quartier du Port du canal. La candidature de Reims au titre de Capitale européenne de la Culture 2028 en est donc la suite logique, cette dernière s’incluant dans un « projet de ville ambitieux et inclusif ». L’ambition affichée est de « rassembler les citoyens, derrière un projet où chacun pourra se retrouver », Arnaud Robinet appelant ainsi de ses vœux la participation des habitants pour porter cette candidature, « car s’il n’y a pas un engouement un accompagnement de la population, ça ne fonctionnera pas », juge-t-il.
DE NOMBREUX ÉQUIPEMENTS
Chaque année, 14% du budget de la Ville est alloué à la culture, soit un investissement de 170 euros par habitant en moyenne. Avec cette candidature « de manière directe ou indirecte », ce budget est appelé à augmenter. Un message fort et positif pour les 64 associations et 28 structures conventionnées pour leurs démarches de création et de diffusion. Six équipements nationaux bénéficient en effet d’un financement croisé entre les collectivités territoriales et l’État : une scène nationale spécialisée dans la danse, le cirque et la marionnette (Le Manège), un centre dramatique national (La Comédie), une scène de musiques actuelles (La Cartonnerie), un centre national de création musicale (Césaré), ainsi qu’un Opéra et un FRAC. Les équipements de proximité ne sont pas en reste avec des structures comme Le Cellier, l’espace La Fileuse ou encore la Maison commune du Chemin vert. Et si 2028 parait lointain, c’est bien en amont que le projet doit être préparé. C’est pourquoi une association va lui être dédiée, dont les membres et ambassadeurs seront présentés au mois de juin, « des personnalités venant de tous horizons ».
Avec l’achèvement du chantier du Musée des Beaux-Arts en 2023, la venue du Festival du film policier en 2022 mais aussi de nombreux festivals et événements comme La Magnifique Society, Far away, les Flâneries Musicales, Méli’Môme mais aussi les fêtes Johanniques, la ville de Reims allie hommage à son riche passé et modernité. « Reims s’est nourrie des épreuves qu’elle a traversée, Reims la romaine, Reims ville martyre mors de la Première Guerre mondiale, Reims ville de la reddition, mais aussi Reims ville de la réconciliation franco-allemande », a énuméré Arnaud Robinet, soulignant la forte portée symbolique de la cité des Sacres. « Faire entrer le patrimoine en résonance avec la création », sera une des lignes directrices du projet.
Les étapes du projet
Juin 2021 : création de l’association « Reims 2028 Capitale européenne de la Culture » qui aura pour objet de concevoir et d’organiser la candidature et le projet.
2022 : Rédaction et dépôt du dossier de candidature. Ce dossier se présente comme un récit du territoire qui conte l’identité de Reims, son authenticité, ses valeurs mais également ses ambitions futures et son ouverture sur l’Europe.
2023 : Annonce officielle des deux villes retenues pour être Capitale européenne de la Culture en 2028 par la Commission européenne, l’une sera tchèque, l’autre française.
2028 : Plus de 500 manifestations culturelles sont disséminées partout dans la ville durant l’année de la labellisation.
