Région : une politique scientifique partagée

Les quatre partenaires ont signé la convention de site, dans les locaux de l'Inra à Dijon. (Photo : Journal du Palais)

Quatre organismes à caractère universitaires, technologiques et scientifiques ont signé une convention de site, dans les locaux de l’Inra à Dijon.

Transversalité et interconnexion sont les maîtres mots de cette convention de site. Celle-ci engage différents partenaires jusqu’en 2022 : l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), l’Université Bourgogne Franche-Comté, l’Université de Bourgogne, et l’Institut national supérieure des sciences agronomiques, de l’alimentation et de l’environnement (Agrosup).
Tous affichent une volonté commune : « promouvoir leurs collaborations et partenariats en mettant en œuvre une politique de site active et stratégique en termes de recherche et d’innovation ». À savoir, en particulier la promotion des activités de recherche aux plans national et international et le développement de la coordination des établissements dans l’exercice de leurs missions. « Cette logique multipolaire avec quatre pôles universitaires va permettre une complémentarité des compétences à l’échelle de la région », souligne Maude Clavequin, vice-présidente à la région Bourgogne Franche-Comté en charge de l’enseignement supérieure et de la recherche. « Il s’agit de capitaliser et de valoriser le travail au quotidien », poursuit-elle.

Cette démarche de transversalité se traduit au travers de trois thèmes : les territoires durables ; les processus de transformation environnementale, l’agroécologie ; l’innovation au sein des chaînes alimentaires intégrées – production et comportements. Autant de thèmes aux enjeux sociétaux. « C’est une approche intégrée, à la fois agronomique et alimentaire, du produit récolté jusqu’au consommateur, en passant par sa transformation. C’est unique d’avoir toutes ces compétences au sein d’une même région », constate Philippe Mauguin, PDG de l’Inra. Cette convention vise également des enjeux internationaux. « Nous avons des pépites. Cela valait la peine de se battre. Nous visons l’Université fédérale, donc une visibilité mondiale ! Grâce à cette convention, nous réalisons ce que chacun n’aurait pas pu réaliser individuellement », souligne Luc Johann, administrateur provisoire université Bourgogne Franche-Comté. À travers ce document, ce sont aussi des enjeux de relations internes et externes portés par les différents acteurs. « L’image d’une région dynamique, terre du bien vivre, du bien produire, et du bien manger », conclut Philippe Mauguin.