Réforme de l’indemnisation du chômage

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Les conditions de l’indemnisation du chômage vont être durcies.

À compter de novembre 2019, pour être indemnisé, un salarié devra avoir travaillé pendant plus longtemps au cours d’une période plus courte : six mois au cours des 24 derniers mois, au lieu de quatre mois sur 28 mois. À partir d’avril 2020, l’allocation chômage (Allocation de retour à l’emploi ou ARE) sera calculée sur la base du revenu mensuel moyen et non plus à partir du salaire journalier des seuls jours travaillés. L’ARE ne pourra cependant pas être inférieure à 65 % du salaire net mensuel moyen.

La mesure vise à supprimer les effets des emplois fractionnés qui peuvent conduire à ce qu’un salarié perçoive une indemnisation supérieure à la moyenne des salaires qu’il percevait au cours d’un mois.

Selon le gouvernement, cette situation concernerait un chômeur sur cinq.
Pour bénéficier du rechargement des droits, un salarié devra avoir travaillé au moins six mois, au lieu d’un mois, pendant sa période d’indemnisation.

Le rechargement des droits permet à un demandeur d’emploi qui accepte un emploi avant la fin de sa période d’indemnisation, de bénéficier du reliquat de droits non épuisés pour une nouvelle période de chômage. L’indemnisation du chômage des cadres dont le salaire mensuel excède 4 500 euros brut sera réduite de 30 % à partir du septième mois, avec un minimum de 2 261 euros net et un plafond qui sera réduit (7 700 euros actuellement). Les demandeurs d’emplois de plus de 57 ans ne seront pas concernés.