Quartier Libre pour le coworking

Il s’en est passé des choses chez Quartier Libre en deux ans d’existence, depuis l’ouverture de la Petite Halle en mai 2018. À raison de 94 résidents individuels, 40 structures résidentes et près de 250 événements par an, Quartier Libre s’est rapidement imposé comme un lieu de rendez-vous incontournable en matière d’économie, de culture et d’échanges. Si la crise sanitaire a rebattu certaines cartes en matière d’événementiel notamment, elle n’en est pas moins source de renouvellement pour l’équipe emmenée par Arnaud Bassery.

« Nous étions partis sur une activité dynamique qui a été stoppée nette par la crise sanitaire, tout comme l’énergie créatrice qui s’était développée à Reims », regrette le co-fondateur et Directeur général du Bloc. « De cette calamité peuvent naître des opportunités », reprend-il. « Cette crise doit aussi nous permettre de nous réinventer et de reconsidérer certains dogmes, sachant que l’activité événementielle publique comme privée ne sera plus jamais la même ».

EXPÉRIMENTER POUR SE RÉINVENTER

Après s’être questionnée sur le positionnement et la destination de ses sites et notamment sur celui de la Petite Halle (rue Vernouillet), l’équipe de Quartier Libre a donc choisi de se se réinventer et de lui consacrer deux usages différents. « Notre idée c’est de créer un espace dédié au coworking en journée et de proposer un lieu de destination en soirée ». Un choix qui s’adapte certes aux contraintes sanitaires mais aussi à l’évolution des mentalités avec de véritables tendances de fond depuis mars dernier. « Le confinement a été le révélateur pour de nombreuses personnes de l’envie de changer de conditions de travail. Il a été aussi l’accélérateur d’une forme de prise de conscience sur le travail en général », rappelle Arnaud Bassery qui a donc décider de créer 20 postes de coworking disponibles du 7 septembre au 10 octobre dans la Petite Halle.

« L’intérêt du coworking c’est de donner la possibilité aux télétravailleurs de sortir de chez eux, pour se retrouver dans un cadre différent et de côtoyer des personnes avec qui ils peuvent échanger ».

Bureaux individuels, connections haut-débit, espaces de réunion, possibilité de restauration le midi, accès PMR, parking pour vélos et voitures, etc. Quartier Libre met en avant ses atouts pour attirer les coworkers.

Et en attendant de recevoir ses premiers adeptes, la Petite Halle reçoit dès le 21 septembre l’école de codage Simplon qui va y ouvrir un SAS Hackeuses. Une arrivée qui augure encore de beaux projets pour Quartier Libre, qui prévoit, selon Arnaud Bassery, « une pérennisation à terme plus ambitieuse de ses activités ».