A2M, société intégrée dans le groupe Mazoyer, propose au monde de la viticulture un outil alliant drone et intelligence artificielle qui permet une surveillance plus fine des vignes.
Le 14 février, la salle du Syndicat viticole de Nuit Saint-Georges, en Côte-d’Or, devrait être remplie. Ce jour-là, les participants pourront découvrir une offre de services inédite dans le vignoble, proposée par la société A2M, émanation du groupe Mazoyer. A2M comme Assister, Mesurer, Maîtriser. Cette structure récente, basée à Brochon, au sud de Dijon, s’organise autour de trois pôles: la formation au pilotage de drones (sous l’enseigne franchisée Drone Volt Academy Dijon), la vente de matériel en lien avec l’utilisation des drones dans les domaines du bâtiment, des travaux publics ou de la viticulture, enfin, l’apport de solutions clients. Le 14 février, c’est en particulier ce troisième pôle qui sera mis à contribution. « Nous nous sommes rapprochés de la start-up Chouette Vision, basée en Seine-et-Marne, explique Pierre Codutti, de chez A2M, parce qu’ils ont développé un drone et une plateforme d’intelligence artificielle capable de traiter les données propres à la surveillance de la vigne. Cela permet la reconnaissance de maladies (par exemple, la détection de la flavescence dorée, de l’esca ou du mildiou) le comptage du nombre de pieds de vigne manquants ou l’évaluation de la couverture de surface foliaire et l’analyse des dynamiques de vigueur ». A2M a l’exclusivité de la distribution de ces solutions sur la Bourgogne.
RÉDUIRE LE TEMPS DE DÉTECTION DE LA MALADIE
La société peut proposer trois types de prestations prévoyant entre un et sept passages de drones sur une période plus ou moins longue et, au-delà du recours au drone, les clients peuvent avoir un accès illimité à la plateforme où sont compilées leurs données, ils disposent de la conservation de l’historique de ces données et ces dernières sont leur propriété et demeurent confidentielles. «Nos prestations, poursuit Pierre Codutti, présentent l’avantage de la traçabilité des données, elles permettent aussi de diviser par dix le temps nécessaire à la détection d’une maladie. On peut générer des rapports beau- coup plus précis que par le passé sur l’état d’une vigne ». L’association du drone et de l’intelligence artificielle offre par ailleurs la possibilité de procéder à des traitements de la vigne beaucoup plus ciblés et optimisés.
