Près de 3 M€ d’investissements pour Stevenin Nollevaux

Stevenin Nollevaux

Présidée par Thierry Latour depuis 2012, la SAS Stevenin Nollevaux fabrique six millions de pièces diverses par an

La SAS Stevenin Nollevaux investit trois millions d’euros dans son appareil de production à Hautes-Rivières (Ardennes).

Spécialisée dans la forge, l’estampage et l’usinage de petites pièces inférieures à 5 kg destinées à des secteurs d’activité aussi variés que le matériel de BTP, la manutention et le levage, les machines agricoles, le poids lourd et la construction mécanique en générale, la SAS Stevenin-Nollevaux implantée depuis 1927 à Hautes-Rivières tient une place importante dans le paysage industriel de la Vallée de la Semoy.

PME de 87 salariés plus 6 intérimaires, cette PME est en train de finaliser un investissement de près de trois millions d’euros scindée en deux opérations distinctes.

D’abord, l’installation dans l’atelier de forge d’une ligne de production robotisée composée d’une chauffeuse par induction, d’un marteau pilon Lasco de 5000 kg/m, d’une presse d’ébavurage de 300 tonnes et d’un système de traitement thermique intégré pour une valeur de 2,6 millions d’euros. Ensuite, l’implantation, en parallèle, d’un équipement d’usinage, une cellule avec deux centres d’usinage, nécessitant l’injection d’une somme de 350.000 euros.

La première action vise à augmenter la capacité de production de l’usine en la dotant de toutes les dernières technologies dans le domaine des équipements de forge. La seconde est destinée à améliorer les possibilités de finition des pièces par usinage.

Ces deux nouvelles structures permettront aussi de diminuer la pénibilité des opérateurs.

Présidé par Thierry Latour depuis 2012 et appartenant à la famille Stevenin, d’ailleurs représenté par Olivier Stevenin, et la société d’investissements Capital Grand Est, Stevenin Nollevaux fabrique six millions de pièces diverses par an et réalise un chiffre d’affaires de 15,4 millions d’euros. Dont 80 % à l’export vers l’Allemagne et la Suède.

« L’activité 2010 a été en légère baisse à cause du contexte général mais le début de l’exercice 2020 se présente plutôt bien », estime Thierry Latour qui parait optimiste en évoquant les perspectives futures.