L’Agence régionale de santé de Bourgogne Franche-Comté alloue 7,2 millions d’euros aux hôpitaux publics de la région, pour faire face à leurs besoins d’investissement du quotidien.
Équipements et petits matériels indispensables, opérations de travaux courants ou de rénovation légère : des investissements immédiats peuvent contribuer à améliorer le quotidien de l’hôpital et faciliter les conditions de travail dans les services de soins. C’est le but des moyens nouveaux prévus par le ministère des Solidarités et de la Santé dans le cadre du plan “Investir pour l’hôpital” annoncé à l’automne dernier. Dès ce mois de janvier, la première des trois tranches de 150 millions d’euros de crédits dédiés à l’investissement du quotidien est allouée aux hôpitaux. Pour les établissements de Bourgogne-Franche-Comté, cela représente un soutien de 7,2 millions d’euros. L’Agence régionale de santé a souhaité que tous les hôpitaux publics de la région bénéficient de ce soutien, 60 % du montant de l’enveloppe étant répartie au prorata du budget de chacun, le solde étant attribué aux hôpitaux particulièrement en difficulté.
REPRISE DE DETTE ET DÉGEL DE CRÉDITS
À cette somme de 7,2 millions d’euros s’ajoutent 14,5 millions d’euros de dégel de crédits, dont les hôpitaux publics de la région ont bénéficié fin 2019. L’Agence régionale de santé prépare aussi activement avec les hôpitaux publics de Bourgogne Franche- Comté la reprise de dette – à hauteur de dix milliards d’euros à l’échelle nationale – qui constitue une mesure sans précédent par son ampleur et sa portée.
LES ÉTABLISSEMENTS PÉNITENTIAIRES ACCOMPAGNÉS
Les personnes détenues sont soignées au sein des unités sanitaires installées dans les dix établissements pénitentiaires de Bourgogne-Franche-Comté. Dans un souci d’améliorer les conditions de travail des personnels qui y exercent et d’accompagner leurs projets d’amélioration de la qualité des prises en charge, une enveloppe de crédits supplémentaires de 400.000 euros est attribuée aux établissements de santé qui gèrent ces unités. Ces moyens pourront notamment permettre l’achat d’équipements et matériels médicaux nécessaires au fonctionnement de ces unités, la réalisation d’actions de prévention ou d’éducation à la santé en faveur des personnes incarcérées ou des actions de formation pour les professionnels de santé qui interviennent auprès de ce public.
INVESTIR POUR L’HÔPITAL
Annoncé le 20 novembre dernier par le Premier ministre et la ministre des Solidarités et de la Santé, le volet hospitalier de la stratégie “Ma Santé 2022” vise à redonner des marges de manœuvre pour améliorer le quotidien des équipes hospitalières et pour mieux les accompagner dans les transformations. “Investir pour l’hôpital” comporte trois axes :
– Restaurer l’attractivité des métiers et (re)donner envie aux soignants d’exercer à l’hôpital ;
– Rétablir le dialogue et la souplesse de la gestion dans le quotidien de l’hôpital ;
– Réinvestir dans l’hôpital public en lui donnant des moyens nouveaux et de la visibilité dans le temps.