À 56 ans, Pierre Sanchez souhaite se prouver qu’il peut encore faire des choses. Ce Dijonnais d’adoption vient d’ouvrir une nouvelle boutique à deux pas de la place Grangier, Simrane.
C’est au numéro 9 de la rue Jean Renaud que Pierre Sanchez a décidé d’implanter sa nouvelle activité. Un local que le Dijonnais d’adoption a trouvé à la sortie du Passage Darcy, du côté de la place Grangier. « Le lieu était très intéressant, j’ai eu un véritable coup de cœur, avant même de savoir ce que j’allais y implanter », confie-t-il. C’est finalement une boutique Simrane que l’investisseur a choisi d’ouvrir, sous contrat d’approvisionnement exclusif avec la marque parisienne de l’angle des rues Jacob et Bonaparte. « Avant de venir m’installer à Dijon pour me rapprocher de mon épouse, je travaillais rue de Jacob et je passais très souvent dans ce magasin », explique Pierre Sanchez. En ouvrant cet espace à Dijon, c’est finalement une passerelle entre son ancienne vie parisienne et sa nouvelle vie dijonnaise qu’il a construite. « Simrane, c’est une maison qui date des années 1970 et que je connais depuis 30 ans. J’ai toujours admiré leurs produits », s’enthousiasme-t-il. En face de la boutique Paula Coste, Simrane s’étend sur un niveau conçu en deux parties, un espace maison et un autre espace vêtements. « J’ai été charmé par ces grandes surfaces vitrées et cette hauteur sous plafond de 3,5 mètres qui me permet de mettre réellement en valeur ces beaux produits de la maison parisienne », observe-t-il. En plus des produits Simrane, principalement des cotonnades, que ce soit pour les vêtements et le linge de maison, Pierre Sanchez a souhaité proposer des articles et des produits pour la maison et pour la table « qu’on ne trouve pas sur Dijon ». « Nous avons passé beaucoup de temps pour trouver de beaux produits et des produits originaux qui se fondent et s’harmonisent avec les tissus, comme de la vaisselle, de la cristallerie et des couverts, mais aussi de la papeterie », complète Pierre Sanchez.
UN ENTREPRENEUR NÉ
Originaire de Clermont-Ferrand, Pierre Sanchez a fait des études de droit et d’histoire de l’art avant d’ouvrir une galerie à Paris, dans les années 1990. Une boutique d’estampes qu’il revendra au début des années 2000 après avoir créé sa maison d’édition, L’échelle de Jacob. En rejoignant Dijon, Pierre Sanchez a ouvert sa première boutique, Le comptoir du Japon. Aujourd’hui, alors qu’il a investi quelque 450.000 euros dans sa nouvelle boutique Simrane, Pierre Sanchez estime pouvoir réaliser un chiffre d’affaires de 280 à 300.000 euros d’ici à moins de deux ans. « Si, aujourd’hui, le passage Darcy se vide, la place Grangier se maintient, avec des projets en cours et à venir », confie-t-il. Entre autres pistes de développement, Pierre Sanchez espère toucher une clientèle plus jeune pour la ramener sur le quartier, notamment grâce à des actions de communication, ainsi qu’aux réseaux sociaux. « Ce n’est pas un projet compliqué en apparence, explique-t-il. Mais c’est surtout un challenge personnel pour me prouver qu’à 56 ans, je suis encore capable de faire des choses et d’entreprendre ».
