Photographe à plus d’un titre

Valérie Urbano travaille avec son mari, Stéphane, au sein de leur studio nommé La Courtoisie. (Photo : Journal du Palais)

La photographe dijonnaise Valérie Urbano a été distinguée par deux titres qui mettent en exergue ses qualités de portraitiste.

Une photographe, deux titres.Valérie Urbano devrait garder un excellent souvenir de cette année 2019. Avec Stéphane, son mari, elle exploite un studio photo nommé La Courtoisie et situé au parc Valmy. Début mai, elle a obtenu le titre de Portraitiste de France, décerné par la Fédération française de la photographie et des métiers de l’image (FFPMI). Organisé tous les deux ans, ce concours distingue des photographes professionnels reconnus comme les plus compétents dans le domaine de la photographie sociale.

Le titre, valable quatre ans, est décerné par un jury composé de 10 personnalités du monde de la photographie, des Beaux-Arts et des Meilleurs ouvriers de France qui récompensent les professionnels dont le travail en matière de portrait et de mariage répond à un ensemble de critères artistiques et techniques stricts et rigoureux. Un autre photographe de Côte-d’Or, Antoine Morfaux, basé à Gevrey-Chambertin, a également obtenu le titre cette année. Valérie Urbano a soumis douze photos au jury dans les catégories mariage ou photos de couples. Elle a obtenu une moyenne de 11,31. Devenir Portraitiste de France, c’est évidemment crédibiliser son travail et ses compétences face à la clientèle. Mais la photographe dijonnaise ne s’en tient pas à ce label. Elle a aussi été primée dans le cadre d’un concours international : The Portrait masters image award 2019, une compétition mise sur pied par une photographe américaine et qui permet, là aussi, de soumettre des clichés dans différentes catégories : enfant de moins de 5 ans, naissance, grossesse, portrait de famille, animaux. Les prix sont décernés par un jury de onze professionnels et l’on mesure la performance de Valérie Urbano lorsqu’on sait que plus de 8 000 photographes du monde entier étaient sur la ligne de départ. « J’ai appris que j’étais primée à la mi-mars, explique la photographe, et je suis la seule en Bourgogne Franche-Comté. J’ai cru que je rêvais ! ».Valérie Urbano a proposé cinq clichés pour ce concours.