Avec ses deux associés, Valentin Ducrettet a créé Partage ta banque. Leur idée, combiner les compétences du courtier à celles de l’agent immobilier afin de limiter le nombre d’interlocuteur pour leurs clients.
Seulement 24 ans et déjà 12 collaborateurs. Valentin Ducrettet a quitté sa Haute-Savoie natale pour intégrer la Burgundy School of Business (BSB) à Dijon. Diplômé en 2018 d’un bachelor en management, il mène aujourd’hui de front la poursuite d’un master et la gestion de son entreprise. « Avec deux amis, on voulait faire du rachat groupé de crédit. Alors qu’on avait tout plaqué pour se lancer, nous avons été confrontés à plusieurs freins qui nous ont conduits à repenser le concept », se souvient Valentin Ducrettet. Avec Alexandre Chaffard et Kevin Noyelle, il a imaginé Partage ta banque et son offre Aquizio en juin 2019, le temps d’obtenir les agréments et conventions nécessaires.
« Les agents immobiliers n’ont pas une vision d’ensemble de la dimension financière, créant des risques de solvabilité. » Pour répondre à cette problématique, ils y ont associé les connaissances bancaires du courtier et comptent une trentaine de banques dans leur portefeuille. « Nous avons tous travaillé dans le milieu bancaire. Nous avons vu nos clients ralentis dans leurs projets immobiliers à cause des frais d’honoraires élevés des agences. » Alors qu’ils estiment que les frais pratiqués par leurs concurrents avoisinent 7 %, répercutés sur le prix payé par l’acquéreur, les trois associés appliquent un taux de 3 %.
UNE SOLUTION GAGNANT-GAGNANT
« Notre choix juridique d’afficher notre commission à la charge de l’acheteur réduit in fine ses frais de notaire. Tout est gratuit pour le vendeur et au final chaque partie est gagnante, en toute transparence. » Avec sa jeune entreprise, Valentin Ducrettet se positionne comme l’interlocuteur unique entre l’acheteur, le vendeur, le notaire et la banque. En quatre mois d’activité, les trois associés ont su s’entourer de 12 collaborateurs pour développer leur activité en Haute-Savoie, à Lyon et à Dijon pour atteindre 150.000 euros de chiffre d’affaires. « Sur une quinzaine de transactions, huit ont été réalisées en Côte-d’Or », se réjouit Valentin Ducrettet, décidé à faire grandir sa petite entreprise dans sa ville d’adoption.
