Objectif : relancer les expéditions

Les expéditions du mois de juin démontrent une augmentation des ventes en France.

Le CIVC tire les enseignements du premier volet de son étude sur les grands marchés mondiaux pendant et après le confinement, avec ce discours à privilégier pour les prescripteurs : diversité, identité et authenticité du Champagne.

Dans cette connaissance des marchés, de fin juin jusqu’à la fin de l’année, le CIVC s’est appuyé sur ses bureaux à l’étranger pour comprendre l’état d’esprit des prescripteurs et les comportements des consommateurs en période de crise et mesurer les évolutions, d’ici la fin de l’année. La synthèse du premier volet de l’étude fait remarquer une baisse de la demande, pendant le confinement comme au début du déconfinement et l’explique par l’image de fête du produit et la baisse du pouvoir d’achat des clients.

Si les prescripteurs se disent à la recherche des bons rapports qualité/prix, les consommateurs fidèles entendent bien maintenir leurs achats et les occasionnels pourraient s’intéresser à d’autres vins effervescents.

UN PREMIER SEMESTRE DE FORTES BAISSES

Quantitativement, l’étude rapporte le bilan du premier semestre pour huit des marchés les plus importants et celui de la France. Pour les six premiers mois, les baisses des expéditions vont de -63,9% pour le Monde chinois (Chine, Taïwan et Hong-Kong) à -13,8% pour l’Allemagne, en passant par -46,5% pour le Royaume-Uni, -41,8% pour l’Italie, -25,9% pour les USA et le Japon, -15,4% pour la Belgique ou encore -14,5% pour l’Australie. Le marché français boucle ce premier trimestre avec une baisse de 29,1%.

Les expéditions du seul mois de juin apportent quelques surprises avec une augmentation des ventes en France (+1,5%) et en Belgique (+30,6%), mais également des baisses remarquables pour le Japon (-85,6%), le monde chinois (-62,6%), les USA (-60,3%) ou encore le Royaume-Uni (-50,1%) et l’Italie (-49,1%).