Alors que la transition numérique s’accélère, Patrick Molinoz, président de Territoires Numériques BFC, souhaite renforcer le rôle du GIP auprès de tous ses adhérents et en particulier des communes de petite et moyenne taille.
Le 16 décembre dernier, le conseil d’administration du Groupement d’intérêt public (GIP) Territoires Numériques Bourgogne Franche-Comté a voté à l’unanimité les mesures permettant de décliner concrètement le projet 2020-2030 présenté en assemblée générale fin octobre. La nouvelle ambition s’articule autour de trois axes nouveaux. La place et le rôle des communes seront renforcés, l’adhésion pour les plus petites communes de moins de 500 habitants deviendra notamment gratuite et ces dernières auront une représentativité plus grande au conseil d’administration. En effet, le GIP Territoires Numériques BFC souhaite leur dévouer la moitié des sièges. Une nouvelle offre de services sera aussi déployée. L’objectif est ici de mieux répondre aux enjeux et aux contraintes du numérique. Entre autres solutions, le conseil aux collectivités sur les territoires intelligents ou encore les services aux citoyens, mais aussi la mise en place de nouveaux outils opérationnels tels que de nouveaux sites web ou un super chef RGPD, mais aussi l’ouverture des données… Enfin, le GIP Territoires Numériques BFC ambitionne de mettre en place un dialogue permanent avec les adhérents. Pour cela, seront créées des commissions numériques locales. Ces commissions auront pour rôle de faciliter l’adaptation de l’offre du GIP aux besoins de ses membres.
LE GIP ÉVOLUE AU SERVICE DES COMMUNES DE BFC
Le GIP entre ainsi dans une nouvelle ère. « L’ambition est de faire de TerNum le tiers de confiance, l’interlocuteur numérique naturel de toutes les collectivités qui n’ont pas, ou peu, d’expertise numérique. C’est-à-dire 90 % des communes de Bourgogne Franche-Comté », souligne Patrick Molinoz, président du Groupement.
Territoires Numériques BFC est une structure de mutualisation portée par six membres fondateurs (la région, l’État et les départements de la Côte-d’Or, de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et de l’Yonne), dont l’engagement financier permet le déploiement d’une expertise unique en France.
