Les retombées économiques, intellectuelles et sociétales de l’école rémoise ont été étudiées par un organisme indépendant. Et le bilan est plus que positif pour NEOMA.
Quel impact une école telle que NEOMA Business School peut-elle bien avoir sur son territoire ? Pour répondre à cette question, l’école de commerce a fait appel au Business School Impact System (BSIS) un outil d’évaluation indépendant, chargé de mesurer les retombées de son activité sur le territoire du Grand Reims, de la région et au niveau national. Résumé de cette étude ? Le campus rémois de NEOMA est défini comme une « une pépite régionale. »
Chiffres à l’appui, la directrice générale Delphine Manceau détaille les raisons d’une telle appellation. « Nous savions que l’école avait un fort impact sur le territoire mais nous n’avions pas vraiment les éléments objectifs pour le mesurer… »
Au-delà du lieu d’émulation intellectuelle que constitue une grande école, il s’agit aussi d’appréhender les conséquences de son activité qui attire des professeurs et des étudiants sur le territoire, qui génère une activité économique et qui est un employeur actif. En terme d’emploi justement, NEOMA représente 766 emplois induits sur le Grand Reims et 874 dans le Grand Est, soit plus du double du nombre de ses collaborateurs (320 au total).
IMPACT ÉCONOMIQUE CONSÉQUENT
Les chiffres des retombées économiques du campus rémois sur le territoire du Grand Reims sont éloquents : « L’impact de NEOMA sur le Grand Reims s’élève à 221 M€ », précise Delphine Manceau, directrice de l’école. Un total qui s’élève à 228 M€ à l’échelle du Grand Est, généré par les étudiants, collaborateurs de l’école et start-up créées par les diplômés. « Ce montant n’est pas vraiment une surprise. Nous savions que notre rayonnement économique portait essentiellement sur le Grand Reims, même si nous ne le mesurions pas vraiment », poursuit la directrice qui rappelle que sur l’ensemble de la France, l’impact de l’école est de 587 millions d’euros.
En terme d’activité intellectuelle, le Campus rémois compte 4 200 étudiants. « Un étudiant sur sept à Reims est à NEOMA », note Delphine Manceau, tout en rappelant qu’avec pas moins de 120 apprentis, son école est leader dans le Grand Est en la matière. Des étudiants qui proviennent majoritairement d’autres régions (56%) et de l’international (15%, avec 37 nationalités représentées), 26% seulement d’entre eux étant originaires du territoire du Grand Reims. Des étudiants qui participent eux aussi directement à l’impact économique de leur école, en particulier par le biais de l’incubateur et des activités entrepreneuriales, à hauteur de 41 start-up et 158 emplois créés sur les cinq dernières années.
En matière de production intellectuelle aussi, NEOMA se démarque notamment par l’obtention de nombreux prix à travers le monde, comme par exemple dans le cadre des travaux menés sur la Réalité Virtuelle Immersive avec Leclerc drive et 6netic.
L’établissement peut aussi mettre en avant son impact sociétal si l’on s’en réfère au nombre d’étudiants aidés accueillis dans l’école (24% d’entre eux ). « Nous sommes là aussi une école leader en terme de diversité sociale et celle qui a le plus d’étudiants aidés, avec par exemple 285 boursiers. »
NOUVEAU CAMPUS À L’HORIZON
Alors que l’école envisage d’augmenter son nombre d’étudiants de 15% d’ici 2022 pour atteindre les 5000 étudiants à cette date, une question se pose : où l’école, qui est à l’étroit sur ses deux campus rémois actuellement et qui travaille activement sur un projet de nouveau campus, accueillera-t-elle ses nouveaux étudiants ?
La question est encore un peu prématurée, répond-on chez NEOMA, même si le projet semble avancer : « Nous sommes toujours sur l’hypothèse d’implanter notre futur Campus au niveau du Port Colbert », estime Delphine Manceau. « Nous avançons sur le phasage du programme et sommes en attente de la signature définitive. »
Une signature qui est entre les mains de la collectivité dont l’objectif est de réaliser une réhabilitation complète de ce quartier rémois situé le long du canal. En attendant, les équipes s’organisent et continue à pousser les murs et gérer les calendriers pour accueillir les étudiants dans les meilleures conditions. « Nous optimisons l’utilisation de l’espace mais aussi du calendrier en organisant des Summer et Winter programmes pour accueillir des étudiants pendant les périodes creuses de l’année par exemple. »
Un développement rémois qui n’empêche pas NEOMA de poursuivre ses investissements sur son campus parisien, totalement complémentaire de son ancrage régional, comme le précisent les dirigeants de l’école : « Nous avons imaginé le campus de Paris (6500 m2 près de la place d’Italie,pour 1400 étudiants et une ouverture prévue à la rentrée 2021, NDLR) comme la tête de pont de notre école. Il nous permet d’attirer des étudiants qui ne sont pas encore prêts à quitter Paris juste après le bac, mais qui rejoindront nos cam-us de Reims ou Rouen plus tard dans leur cursus… »
Une stratégie de proximité qui porte déjà ses fruits puisque l’école comptabilise 1 000 diplômés sur le territoire – dont une centaine présents dans les Maisons de Champagne – et qui pourrait se poursuivre avec une nouvelle génération d’étudiants moins portée sur les grandes entreprises et davantage en recherche de sens dans leur activité professionnelle. Un sens que NEOMA entend bien leur apporter à Reims.
Projets en cours et nouvelles synergies
Un bilan sans projets? Impensable pour l’équipe de NEOMA dirigée par Delphine Manceau, qui poursuit d’année en année son ancrage territorial par la mise en place de nouvelles formations et d’échanges partenariaux, en lien avec des acteurs locaux.
Dès janvier 2020, c’est une nouvelle déclinaison du programme Objectif Manager qui verra le jour sur le campus rémois. Après avoir lancé le programme en 2018 à Reims (il existait depuis une vingtaine d’années à Rouen), NEOMA a conclu un partenariat avec le pôle formation de l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) Champagne-Ardenne pour proposer un Objectif Manager dédié aux métiers de l’industrie. « Cette formation est une illustration de notre action au service des entreprises de la région. Nous voulons vraiment être partie prenante de manière active sur le territoire en accompagnant des cadres et dirigeants d’entreprises dans leurs évolutions professionnelles », souligne Catherine Karyotis, professeur de Finances et responsable du programme Objectif Manager.
ENTREPRISES ET ECOLES PARTENAIRES
Cette implication territoriale se retrouve également dans les partenariats signés avec des entreprises comme Bpifrance et la Caisse d’Epargne Grand Est Europe mais aussi avec d’autres acteurs de l’enseignement supérieur régional, comme l’UTT et Yschools (Troyes), grâce à un accord d’échange permettant aux étudiants de TEMA de passer six mois dans ces établissements. Des formations sont également régulièrement lancées. Huit nouveaux programmes de Master et Master of Science vont ainsi être prochainement lancés dont un spécifiquement dédié au Vin et à la Gastronomie, clin d’œil supplémentaire de NEOMA au territoire rémois.
NEOMA 8E DU CLASSEMENT DU FIGARO
Scrutés avec la plus grande attention par les écoles mais aussi par les futurs étudiants et leurs familles, les classements sont un baromètre de la qualité des établissements et de leur attractivité.
Dans un contexte concurrentiel de plus en plus fort, ils sont d’ailleurs très souvent utilisés dans une démarche d’orientation et d’aide à la décision par les étudiants et représentent un indicateur précieux de la position de l’Ecole sur son marché.
Dans le classement des Ecoles de Commerce du Figaro paru le mercredi 27 novembre, NEOMA a gagné deux rangs par rapport à l’édition précédente pour atteindre la 8e place en 2019.
Le Programme Grande Ecole occupe ainsi :
– Le 10e rang pour le critère « Excellence académique »
– Le 8e rang pour le critère « Rayonnement international »
– Le 8e rang pour le critère « Relations Entreprises »
De quoi satisfaire Delphine Manceau Directrice générale de NEOMA : « Nous nous réjouissons de ce résultat qui confirme notre progression constante dans ce classement depuis deux ans ».
