Musiciens, vous en avez assez de « faire des claquettes » pour passer d’une pédale d’effets à l’autre ? Moai Audio a la solution.
Ingénieur en électronique, Téo Georget pratique la musique depuis 15 ans. Deux passions qui l’ont poussé, en les réunissant, à créer un nouveau type de pédale d’effets pour guitare et basse avec l’aide de deux amis également passionnés, Cédric Franck – pour la partie logicielle du produit – et Florian Massat pour le marketing. « Aujourd’hui, un musicien doit faire un compromis entre la qualité du son » qu’offrent les pédales analogiques, et « la simplicité d’utilisation » des pédales numériques (mais qui dégradent le son). En outre, rappelle Téo Georget, « il faut constamment “jouer des claquettes” d’une pédale à l’autre pour changer d’effet entre le couplet et le refrain, et se pencher sur elle entre les morceaux pour tourner les boutons ». Aussi, pourquoi ne pas réunir les avantages des unes et des autres dans une seule ? Depuis deux ans, Moai Audio s’efforce donc de développer une gamme de produits novatrice comprenant un contrôleur, une application numérique dédiée et des pédales analogiques, avec l’objectif d’en lancer la commercialisation à partir de la rentrée 2020. Pour l’instant, le produit est en test auprès de « musiciens professionnels partenaires, dont certains connus en France et à l’étranger » et qui, déjà, semblent approuver l’outil.
Avant la sortie du produit, des pré-séries seront présentées au public via des vidéos Youtube ; l’objet visant avant tout le marché des professionnels de la musique, « qui jouent en live », plutôt que le guitariste ou bassiste amateur. D’où son prix qui, même si Téo Georget se refuse à donner une indication précise, sera compris entre 250 et 300 €, soit « le haut du panier, car c’est un matériel fabriqué en France, avec des matériaux comme du bois et de l’aluminium, plutôt que du plastique. Donc nous serons plus chers que du matériel fabriqué en Chine et vendu en grande quantité », admet le jeune entrepreneur. Moai Audio vise également à proposer « une politique de garantie étendue, plus longue que la durée légale de deux ans ». « Pour l’instant, la fabrication est encore externalisée en région Occitanie, mais notre objectif est à terme de la ramener dans nos locaux, et donc de recruter dans les trois ans à venir », explique le créateur de la start-up, qui vient d’être sélectionnée par l’incubateur régional Nubbo pour bénéficier d’un soutien au développement.
