Mission accomplie pour la Commission Colbert de Reims

Une partie des membres de la Commission Colbert remettant le rapport contenant 111 propositions à Arnaud Robinet, maire de Reims.

Après dix mois de travaux, la Commission Colbert a remis son rapport contenant 111 propositions à court, moyen et long terme, au maire de Reims Arnaud Robinet.

«S’il n’y avait pas eu la crise sanitaire, il n’y aurait pas eu la Commission Colbert. C’est cette crise de la Covid 19, dans tous ces aspects qui nous a obligés à devoir revoir notre logiciel », rappelle Arnaud Robinet qui a souhaité constituer cette commission en septembre 2020, quelques semaines à peine après avoir été réélu maire de Reims, avec pour mission de travailler à « un plan de relance économique, social et environnemental post-Covid ».

La Commission Colbert c’est 15 personnes (4 élus et 11 personnalités qualifiées issues de la société civile), qui ont travaillé pendant 10 mois, mené 33 auditions et rédigé 120 « fiches idées ». Au final : 111 propositions réparties en quatre axes et en trois temps, le court, le moyen et le long terme. Un quadrillage complet de la vision de la ville de demain, de la part d’une entité atypique et apolitique.

Animée par Yann Velly, conseiller municipal, et avec pour Président d’honneur Philippe Varin, président du Conseil d’administration de Suez, la Commission Colbert a donc remis ses propositions au maire de Reims. Consultable sur le site de la ville (www.reims.fr), le rapport est établi en quatre axes, initialement identifiés par le maire de Reims dès le lancement des travaux : Développer les boucles vertueuses de l’économie locale, Reims ville effervescente, Reims la ville où la jeunesse est d’utilité publique et Reims ville innovante, intelligente et bienveillante.

Si les propositions ont été remises au maire de Reims, leur appropriation ne devra pas être l’apanage de la collectivité mais de l’ensemble des forces vives de la société civile et économique du territoire, a d’ores et déjà annoncé l’élu.

DES GAGES DE RÉUSSITE

Pour Philippe Varin, Rémois de naissance, le projet présente plusieurs gages de réussite. En premier lieu, par sa genèse et sa préparation : « C’est un projet de rassemblement des énergies issues des multiples provenance de la société civile mais aussi dépassant les clivages politiques. C’est un gage de construction extrêmement solide. Il est aussi porteur de cohérence avec une vision résumée en quatre axes ce qui permet à la fois d’avoir un projet plein d’initiatives, un engagement des équipes, tout en gardant le sens et le cap. Enfin, les actions ont séquencées en trois temps : on ne suit pas les actions de la même manière selon qu’elles sont immédiates ou de long terme. Et en matière d’évaluation aussi, il faut des dispositifs différents ».

Le contenu est également un gage de réussite, selon lui, puisqu’il est « en résonance avec les opportunités et les risques de la crise sanitaire, qui est un accélérateur de tendances générant un affaiblissement des faibles et un renforcement des forts. Or les commissaires ont mis une dose de solidarité très importante pour à la fois surfer sur les opportunités et pallier certains risques liés à la crise sanitaire ». Particulièrement séduit par le premier axe insistant sur la chaîne de valeur et la dimension verte de la ville, le dirigeant de Suez s’est aussi avoué intéressé par les propositions en matière de jeunesse et de Smart City :« D’autres villes sont plus avancées que Reims en la matière mais il est possible de gagner du temps en allant voir ce qui se fait déjà ailleurs. Reims doit trouver sa bonne voie et je suis prêt à y contribuer de manière concrète ».