Mécanyvois ouvre un 5e site au Portugal

Mécanyvois

L'entreprise ardennaise compte au total 170 salariés.

L’entreprise Mécanyvois spécialisée dans l’assemblage et l’outillage de pièces de pointe étend son activité en Europe.

Créée en 1966 à Carignan, l’entreprise familiale ardennaise Mécanyvois déjà présente sur quatre sites de production : (Carignan, Bazeilles, Tunis et Casabanca), et qui possède par ailleurs un bureau d’études à Saint-Nazaire et un bureau commercial à Pau, va ouvrir une cinquième usine en début d’année 2020 au Portugal.

Celle-ci verra le jour à Villa Nova de Familicao près de Porto. Ce site de fabrication Best cost emploiera une trentaine de personnes. Ce qui passera l’effectif global du groupe à 170 salariés. Dont soixante dans les Ardennes.

Aujourd’hui solidement référencée dans le domaine aéronautique où elle démontre ses compétences depuis maintenant 22 ans dans l’outillage pour l’assemblage des avions, la SAS Mécanyvois noue ainsi des relations privilégiées avec quatre grands constructeurs : Airbus dont elle est un fournisseur stratégique de rang 1, le Canadien Bombardier, le Brésilien Embraer et Dassault Aviation. En concevant tout ce qui sert à assembler, transporter et contrôler un avion. Soit un vaste panel d’activités.

22 MILLIONS D’EUROS DE CHIFFRE D’AFFAIRES

Œuvrant désormais à 70% pour le domaine aéronautique et capable aussi de travailler dans des secteurs comme l’automobile, la sidérurgie et l’agro-alimentaire, la PME ardennaise réalise 22 millions d’euros de chiffre d’affaires dans des métiers liés à la mécanique et en maîtrisant diverses activités. Comme l’étude, la mécano-soudure, l’usinage, le montage, les réglages et la mise au point jusqu’à l’assistance à la mise en production sur site client.

Une belle réussite. Fondée par Tadeusz Bielous, l’entreprise a été reprise en 1989 par son fils Marc, ingénieur en robotique, et qui à sa sortie du service militaire avait occupé son premier poste professionnel dans l’usine familiale, durant cinq ans en compagnie de son père, puis seul ensuite aux commandes de l’affaire.