L’AIST 21 ouvrait ses portes le 12 mars pour faire connaître ses différentes missions. Autour de stands et lors de deux conférences, les professionnels de la santé sont allés à la rencontre des salariés pour les sensibiliser aux risques du travail.
Le 12 mars a été une journée dédiée à la prévention sur la santé au travail. Pour la première fois, les services de santé au travail interentreprises, répartis sur toute la France, ont ouvert leurs portes pour mieux se faire connaître et présenter leurs actions. « Le principal but de cette journée, est de présenter les interventions faites au quotidien par notre équipe et montrer qu’on ne fait pas uniquement les visites médicales », explique Isabelle Gambu, responsable communication de l’Association interprofessionnelle de santé au travail de la Côte-d’Or (AIST 21). Les salariés présents ont pu aller à la rencontre de l’équipe pluridisciplinaire de l’AIST 21. Ces dernières années, les services de santé ont évolué suite aux différents changements de réglementations et l’arrivée de réformes. Un des principaux changements réside dans la diversification de l’équipe de professionnels de santé. « Les infirmières ne sont là que depuis quatre ans, nous sommes 18 aujourd’hui au sein de l’association. Nous réalisons des suivis de santé et aussi beaucoup de prévention, parfois directement en entreprise », commente Cécile Gobillot, infirmière. Médecins, infirmières, psychologues, ergonomes, ingénieurs, toxicologues… l’AIST 21 possède une équipe de 138 collaborateurs. Elle travaille également en lien avec d’autres structures comme Cap Emploi pour orienter les salariés dans une reconversion suite à accident par exemple.
PRÉSERVER SA SANTÉ PHYSIQUE ET MORALE
Prévenir plutôt que guérir : un des mots d’ordre de l’AIST 21 qui multiplie les visites en entreprises pour aller directement auprès des employés et des chefs d’entreprise pour les informer des risques sur la santé, mais aussi les aider à améliorer les conditions de travail. « Les troubles musculo-squelettiques représentent 87% des maladies professionnelles déclarées en France. Il s’agit de toutes les douleurs aux dos, aux épaules ou à la nuque. Le poste de travail doit être adapté à l’employé, ça ne doit pas être l’inverse », soulève Nathalie Anould, médecin du travail. Repose poignets ou souris d’ordinateurs conçues pour éviter les tendinites : les visiteurs ont pu tester ces nouveaux outils sur le stand dédié à l’ergonomie au travail. En plus des stands, des conférences sur deux thèmes d’actualité ont été animées par un médecin et une psychologue du travail. Deux salariées du Centre institutionnel de bilans de compétences (CIBC) Bourgogne Sud, étaient venues spécialement pour assister à la conférence sur le burn out : « Nous observons de plus en plus de personnes touchées. Savoir les aider à reprendre confiance ou retravailler avec elles sur un projet profession- nel, ce sont des problématiques que l’on rencontre souvent. » Une conférence qui n’a pas seulement intéressé ces deux employées, la salle était com- ble pour en apprendre plus sur ce syndrome qui touche de plus en plus de Français.