Les spécialistes des produits d’hygiène et d’entretien sont de plus en plus sollicités par les entreprises à l’approche de la reprise d’activité, à l’image de l’entreprise rémoise Oscadis.
Depuis le début du confinement et les nouvelles mesures d’hygiène et de sécurité qui s’imposent aux entreprises pour conditionner la reprise de l’activité, Oscadis croule sous les demandes. « Nous étions déjà sur une activité assez soutenue puisque depuis octobre 2019 nous avions déjà multiplié notre chiffre d’affaires par deux », précise Bruno Duarte, dirigeant de le jeune entreprise spécialisée dans les produits d’hygiène.
La société, qui a à peine deux ans d’existence, s’adresse uniquement aux entreprises et aux professionnels : CHR (cafés, hôtels, restaurants), industrie agro-alimentaire, Ehpad, grande distribution, secteur médico-social, industrie, collectivités…
« Depuis quelques semaines, nous sommes de plus en plus sollicités, surtout depuis que certaines activités ont repris, comme le bâtiment ou la restauration à emporter. Nous ne refusons personne mais nous essayons de contingenter les quantités de produits pour satisfaire un maximum de clients, qu’ils soient anciens ou nouveaux ».
Le chef d’entreprise a créé, avec son équipe, un « kit de reprise » pour les sociétés qui renouent avec l’activité, comprenant une dizaine de produits et des fiches explicatives à afficher dans les locaux, destinées à sécuriser à la fois le personnel, les clients et les consommateurs.
Membre du groupement d’entreprise national Performance Hygiène (33 adhérents), l’entreprise rémoise ne rencontre pas de difficultés majeures d’approvisionnement, même si le marché de la blouse jetable est en tension. « Seuls les masques FFP2 sont indisponibles à la vente puisqu’ils sont réservés au personnel médical », souligne Bruno Duarte, qui propose néanmoins des masques médicaux en trois plis ou textiles. Très en vogue également, les produits destinés aux restaurateurs tels que les boîtes de plats à emporter, recyclables ou biodégradables;
Quant aux tarifs, le dirigeant rémois refuse expressément d’acheter des produits dont certains ont vu leur prix être multiplié par 6 ou 7 en quelques semaines. « Si c’est trop cher à l’achat, je préfère ne pas les prendre, car je veux rester sur des tarifs cohérents ».
