L’incubateur régional dédié à l’entrepreneuriat au féminin a fait ses vœux pour l’année 2019. Chaque incubée a pitché son projet et émis un vœu devant un parterre fourni de 150 invités et partenaires.
« Le concept de la soirée est simple: les 15 Premières vont exprimer leurs vœux profes- sionnels et les personnes en présence vont les aider à les réaliser », explique Caroline Aubert, présidente du Cabinet Elyksir et coach des entrepreneures incubées dans Les Premières. Elle les accompagne sur le programme Innovation et Création de richesses, dont la soirée organisée le 25 janvier dernier à Dijon est l’un des points d’orgue. « Les Premières avaient comme mission d’imaginer un concept de soirée pour exprimer leurs vœux à leur stade de développement. Ont-elles besoin d’un community manager ? De lever des fonds ? De trouver un associé ? », détaille Caroline Aubert. Pour marquer les esprits, les incubées ont imaginé « d’habiller » la soirée, à commencer par elles- mêmes. De leur côté, les invités pouvaient eux-aussi écrire un vœu sur leur badge, « pour créer un véritable esprit de coopération ».
PARTENARIAT AVEC LA MÉTROPOLE
Les Premières ont démarré il y a tout juste un an et ont accompagné l’an dernier deux promotions de six entreprises en création via le programme Go, ainsi qu’une promo Boost pour cinq entrepreneures lancées depuis moins d’un an. « S’ajoute une promo de huit sur le programme Start, pour passer de l’idée au concept, en amont de la création », complète Laurence Berthout-Lafarge, présidente des Premières. En 2019, l’incubateur va privilégier les programmes Start et Go, « parce que c’est là que les créatrices perdent le plus de temps, avec des profils pas toujours en adéquation avec la posture d’entrepreneure ». Autre projet à venir pour le milieu de l’année, en partenariat avec les services du contrat de ville de la métropole dijonnaise : « Il s’agit d’une expérimentation pour accompagner les femmes dans les Quartiers Politique de la Ville. Comment structurer l’accompagnement, quels besoins spécifiques ? Nous lancerons un premier programme Start sur le quartier des Grésilles. Puis nous ferons un point pour adapter notre proposition et déterminer comment déployer le dispositif sur le reste de la métropole. »