Le 8 octobre Territoires numériques et Maximilien signait un partenariat stratégique et opérationnel initiant un mouvement inédit de collaboration entre deux acteurs régionaux publics du numérique.
Entre les spécialistes des services numériques parisiens et dijonnais, le “mariage” était déjà consommé, tant les équipes des deux structures avaient déjà l’habitude de travailler ensemble, partageant une éthique commune. Le jeudi 8 octobre c’est par la signature d’une convention de partenariat que le binôme a officialisé les choses. L’objectif de cette première nationale est double : d’abord initier un mouvement de collaboration entre acteurs régionaux publics du numérique et ensuite formaliser des actions communes opérationnelles. Du point de vue stratégique ce partenariat concrétise ainsi la volonté de renforcer l’expertise numérique publique régionale à l’échelle inter-régionale. Il s’agit de tisser des liens entre les deux GIP dont la vocation est de mutualiser des expertises numériques de haut niveau, à l’échelle des régions, en faveur d’une meilleure appropriation des usages numériques par l’ensemble de leurs adhérents.
D’un point de vue opérationnel il s’agit tout à la fois d’optimiser la dépense publique et de capitaliser sur les meilleures pratiques des deux Groupements d’intérêt public (GIP). Par cette convention, les deux partenaires s’engagent notamment à mener à bien des projets communs d’ingénierie autour de trois domaines d’application :
• La transformation numérique des collectivités.
• La commande publique et l’achat responsable.
• Les données publiques ouvertes.
« La mutualisation des moyens (infrastructures, ressources, outils) est un des principes fondateurs du GIP TerNum BFC, de même que l’optimisation des dépenses pour le développement de services publics numériques pour nos 1.750 adhérents, souligne Patrick Molignoz, président du GIP Territoires Numériques BFC. C’est autour de ces deux principes communs et partagés avec le GIP Maximilien que les échanges entre nos deux structures se sont noués au plan technique. Nous franchissons aujourd’hui une étape en formalisant cette coopération au travers de cette convention qui lie une région capitale et l’une des régions les plus rurales du pays. C’est à mon sens un premier pas important qui pourra conduire à d’autres partenariats. Nous nous allons notamment rencontrer le syndicat mixte de coopération territoriale Mégalis en Bretagne, pour voir s’ils ne seraient pas intéressés pour nous rejoindre : l’idée est de créer un effet de masse en tirant le meilleur de chacun ». « Nos deux GIP ont eu, jusqu’à présent, des activités parallèles et complémentaires, aujourd’hui par cette alliance, nous les mutalisons au service de nos clients (350 pour Maximilien). C’est aussi que nous serons heureux de partager notre expertise, reconnue par l’État, en matière de développement (passage de 5 à 15 %) des clauses sociales, circulaires et environnementales et sur l’innovation dans la commande publique . Réciproquement, nous accueillerons favorablement l’expérience du GIP TerNum BFC sur la gestion et l’exploitation des données liées aux marchés publics et sur leur avancée en matière d’archivage électronique des marchés publics… Pour ne citer que ces deux exemples de futures collaborations », développe Jean-François Legaret, président de Maximilien. Pour animer ce partenariat et planifier les actions les deux GIP se réuniront périodiquement en comité de pilotage et se concerteront également, une à deux fois par an, avec leurs partenaires industriels communs