L’Ehpad de Marcigny fait peau neuve

Travaux Ehpad Marcigny

Le président du département, André Accary a lancé les travaux de l’Ehpad de Marcigny, aux côtés de Claude Cannet, vice-présidente en charge des seniors et des offres de soins, Pierre Pribille, directeur général de l’ARS et Louis Poncet, président du conseil d’administration de l’Ehpad.

Alors que l’hôpital de Marcigny a fermé ses portes en mai 2018, le département de Saône-et-Loire travaille à la pérennité de l’activité de l’Ehpad avec une enveloppe d’un million d’euros pour participer aux travaux de réhabilitation.

Mercredi 18 décembre, le président du département de Saône-et-Loire, André Accary, a lancé les travaux de l’Ehpad de Marcigny, en compagnie de sa vice-présidente chargée des seniors et des offres de soins, Claude Cannet, de Pierre Pribille, directeur général de l’Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté (ARS) et de Louis Poncet, président du conseil d’administration de l’établissement, en présence de Carole Chenuet, conseillère départementale du canton de Paray-le-Monial.

En effet, alors qu’était annoncée, en mai 2018, la fermeture du service de soins de suite et de réadaptation de l’hôpital de Marcigny, le président du département a rapidement fait savoir sa volonté d’assurer la pérennité de l’activité de l’Ehpad de Marcigny. Après une étude destinée à calibrer financièrement le projet de restructuration des locaux afin de répondre aux besoins des usagers, le département a ainsi investi un million d’euros dans la réalisation de l’opération qui s’élève au total à huit millions d’euros. En accord avec l’ARS, six places supplémentaires ont aussi été attribuées pour conforter le projet.

DES TRAVAUX DEVENUS INDISPENSABLES

Alors que l’Ehpad était voué à une fermeture à très court terme, son fonctionnement était fortement pénalisé par des locaux peu adaptés. Ainsi, les objectifs de cette restructuration sont d’améliorer les conditions de travail du personnel et la qualité de vie des résidents, tout en en augmentant sa capacité.

Alors que les travaux de démolition et de désamiantage ont commencé le 18 décembre dernier, les travaux de rénovation devraient débuter au premier semestre. Un nouveau bâtiment sera aussi construit dès le premier semestre de l’année 2021 pour une livraison en 2022. Le département annonce une fin de l’opération au premier semestre de l’année 2023. En effet, l’opération porte sur la rénovation de deux bâtiments composant l’Ehpad (Arroux et Vouzance) et le désamiantage, la démolition et la reconstruction du bâtiment Val d’Arconce, l’ancien bâtiment qui hébergeait le service de soins de suite et de réadaptation. Au final, le bâtiment Vouzance accueillera 25 chambres, un pôle de soins, des nouveaux bureaux médicaux et un bureau de télémédecine. Le bâtiment Arroux, accolé au bâtiment Vouzance, comptera 19 chambres et regroupera l’ensemble des services administratifs. Enfin, le bâtiment Val d’Arconce abritera 36 chambres.

La santé au cœur des préoccupations

La santé n’est pas de la compétence départementale. Pour autant, pour faire face à la baisse continue de médecins généralistes en Saône-et-Loire et la perspective de nombreux départs à la retraite non remplacés dans les cinq prochaines années, le département de Saône-et-Loire a créé le premier centre de santé départemental de France. Ce dispositif innovant, cité en exemple au dernier Congrès de maires par le Président de la république, remet des médecins généralistes au cœur des territoires. Fort de la réussite de ce projet, l’aventure continue et notamment en faveur des personnes âgées et/ou handicapées en Ehpad. En effet, afin de répondre à la problématique rencontrée par de nombreuses structures pour personnes âgées, le centre de santé intervient aujourd’hui de manière complémentaire aux médecins généralistes libéraux. Aussi depuis le mois de février, les médecins du département assurent des consultations à raison d’une ou plusieurs demi-journées par semaine selon les établissements (une dizaine en bénéficie à ce jour).

En parallèle, la télémédecine s’avère un complément indispensable au suivi médical des résidents qui ne peuvent consulter faute de personnes pour les emmener à des rendez-vous, souvent loin de l’Ehpad dans lequel ils sont hébergés. C’est pourquoi le département a souhaité répondre à l’appel à candidatures pour la télémédecine et la télé expertise dans les Ehpad. L’ARS a ainsi retenu 32 projets de télémédecine dans 22 Ehpad de Saône-et- Loire. Celui de Marcigny a été retenu pour de la télé-expertise en dermatologie en lien avec le centre hospitalier de Paray-le-Monial.