« L’écologie est la clé du développement de demain »

Le président de la métropole a rencontré les adhérents de la CPME 21 pour débattre autour du développement économique d’un territoire comme celui de la métropole.

Devant une assemblée d’un peu plus de 100 personnes, majoritairement masculine, François Rebsamen a répondu à l’invitation de la CPME 21. Mercredi 15 janvier, l’organisation patronale représentative des petites et moyennes entreprises de la Côte-d’Or organisait un dîner-débat au restaurant Gallery 412, de l’hôtel Holiday Inn, propriété du groupe Welcome Dijon Hôtels détenu par les frères Bruno et Christophe Massucco. Le thème était le développement économique de Dijon et de la métropole. Dans son propos introductif, le président de la confédération départementale des PME a tenu à rappeler « la bonne collaboration que peut avoir la CPME et la métropole, avec comme rôle commun celui de faciliter la vie des entreprises ». L’occasion pour Geoffroy Secula d’interpeler les élus de la métropole et de la région sur l’impact de « ces mouvements [sociaux, ndlr] à répétition » sur les entreprises du territoire, avant de revenir rapidement sur la réforme des retraites : « on [la CPME] l’a souhaitée […] on ne souhaite juste pas que les professions libérales, les indépendants et les salariés du privé financent ce système de retraite pour tout le monde ».

De son côté, François Rebsamen a rappelé les bons chiffres de la métropole, malgré un taux de pauvreté à 14,8 %, et a évoqué différents projets avant de revenir sur le thème du débat. Et celui qu’on connaissait socialiste tendrait à devenir écologiste. En effet, selon le président de la métropole, « l’écologie est la clé du développement de demain, si on refuse le retour à la décroissance et si on croit encore au progrès scientifique ». Parmi les questions posées durant le dîner, le transfert de compétences du département vers la métropole. « Nous pensons que nous agissons mieux que le département sur la métropole », répond l’élu qui a demandé la totalité des compétences transférables. Les problèmes de densification urbaine et les difficultés de recrutement des entreprises ont également été évoqués, sans oublier le prolongement du tram. Un dossier qui impliquerait l’augmentation du « versement transport au taux de 2,2 % pour les entreprises », selon François Rebsamen qui rappelle qu’un tram coûte « 20 millions d’euros le kilomètre ». Il a toutefois évoqué la possibilité de prolonger les lignes actuelles en direction de Chevigny-Saint-Sauveur et de Marsannay-la-Côte, le tout en pro- posant un référendum aux chefs d’entreprises et aux dirigeants des établissements publics. Le dernier sujet évoqué a été la formation professionnelle. « Il faut revaloriser le travail manuel », conseille-t-il, soulignant la possibilité de recruter sur le savoir-être pour ensuite former en interne.