L’École des Métiers a mis à l’honneur les meilleurs élèves dans ses différentes promotions au cours d’une cérémonie organisée, pour la première fois, au château de Gilly-lès-Cîteaux. La soirée fut aussi l’occasion d’interpeller sur le dispositif Opera. Essentiel pour la réussite de certains jeunes, il est menacé par un retrait des subventions publiques.
Pour la seconde année sous sa nouvelle dénomination, l’École des Métiers, basée à Longvic, a salué les majors de chacune de ses promotions. Du CAP au BTS, dans les filières automobile, hôtellerie-restauration, métier de l’alimentation et enfin vente-commerce-fleuriste et coiffure, 31 diplômes ont été délivrés aux apprentis et à leur maître d’apprentissage. Le corps enseignant a rappelé les taux de réussite de l’école, pouvant atteindre 100 %, tandis que le taux d’insertion professionnelle à six mois avoisine les 80 %.
GUIDER VERS LA RÉUSSITE
À côté des majors de promotion, l’École des Métiers a voulu mettre en lumière le travail exemplaire de deux de ses élèves qui ont bénéficié du dispositif Opérer ensemble pour la réussite de l’apprenti (Opera). En difficulté sociale, linguistique ou encore porteur d’un handicap, 80 jeunes parmi les 1 250 apprentis de l’École des Métiers ont bénéficié du dispositif de soutien individuel Opera et de l’accompagnement jusqu’au jour de l’examen. « Leur taux de réussite a atteint 82 %, le même niveau que les apprentis en filière ordinaire », précise fièrement Alain Tomczak, directeur de l’école. Pourtant, alors que le dispositif existe depuis 15 ans, le responsable de la structure s’inquiète de voir la Région retirer les fonds qui lui sont attribués. Pour répondre à une autre difficulté, celle de certaines filières en peine pour recruter des jeunes, hôtellerie-restauration en tête, l’École des Métiers prévoit d’ouvrir ses cours à des élèves européens.
