Le PIB par habitant largement sous la moyenne nationale

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Le Produit Intérieur Brut du Grand Est passe désormais au-dessous des 7%.

Avec près de 155 milliards d’euros, valeur 2017, le Produit Intérieur Brut (PIB) du Grand Est place la région en 7e position, derrière l’Ile-de-France (705 Mds€), l’Auvergne-Rhône-Alpes (263), la Nouvelle Aquitaine (172), l’Occitanie (166), les Hauts-de-France (159) et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (158). Sur les deux dernières années, les meilleures progressions du PIB global appartiennent aux Pays de la Loire (+5,7%) et aux régions Ile-de-France et Bretagne (+5,4%). Le Grand Est (+1,6%) figure parmi les plus faibles progressions, aux côtés des Hauts-de-France (+1,4%) et de la Bourgogne-Franche-Comté (+1,2%). Dans ces conditions, le poids du PIB de la région dans l’ensemble national régresse de 7,1% à 6,7%.

Premier PIB de France par habitant (58 300 euros), l’Ile-de-France pèse deux fois le Grand-Est (27 900 euros) qui occupe la 9e position. Derrière l’Ile-de-France, viennent Auvergne-Rhône-Alpes (33 000 euros), Provence-Alpes-Côte d’Azur (31 400 €) et Pays-de- la-Loire (30 900 €). C’est également l’Ile-de-France qui enregistre la meilleure progression entre 2015 et 2017 (+5,6%), devant les Pays-de-Loire (+5,1%) et la Bretagne (+4,7%).

AVANT-DERNIÈRE PROGRESSION RÉGIONALE

De 27 400 à 27 900 euros, entre 2015 et 2017, le PIB par habitant du Grand Est ne progresse que de 1,8% en deux ans. Un score qui place la région en avant-dernière position, à égalité avec le Centre-Val de Loire et devant les Hauts-de-France et la Bourgogne-Franche-Comté. Dans le même temps, le PIB national par habitant passe de 32800 € à 34200 €, soit une progression de 4,3%. Ce PIB 2017 est inférieur de 22% à celui de la moyenne nationale.

Élément marquant de l’économie d’un territoire, le PIB mesure la somme des valeurs ajoutées des productions et des services à laquelle on ajoute les impôts et on retranche les subventions. Les services de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale représentent près de 26% du PIB du Grand Est, devant l’industrie manufacturière (19%), le commerce, les transports, l’hébergement et la restauration (17%) et les activités immobilières (12%).

Deux secteurs sont surreprésentés dans le Grand Est par rapport à l’échelon national : l’agriculture et la sylviculture (3,3% contre 1,7%) et l’industrie manufacturière (19,2% contre 13,8%). A contrario, deux autres secteurs sont sous-représentés : l’information et la communication (2,1% contre 4,8%) et les activités scientifiques, techniques et les services de soutien (8,3% contre 12,8%).