Le Medef Aube veut faire plus de place aux adhérents directs

José Montéro veut insuffler un nouvel élan à l’organisation patronale auboise. (Photo : Laurent Locurcio)

L’organisation soutient des initiatives locales, comme le lancement d’un cluster Patrimoine bâti 4.0 dans l’Aube.

L’arrivée du nouveau président, Geoffroy Roux de Bézieux, à la tête du Medef fait souffler un vent de renouveau qui se constate également au niveau territorial. « Au Medef Aube, nous avons la ferme intention de rajeunir nos membres, de faire entrer davantage de femmes et enfin de donner plus de place aux adhérents directs », annonce José Montéro.

Le président du Medef Aube qui fait sien le credo national – reformer et se transformer – pour donner un nouvel élan à l’organisation patronale auboise. Dans les faits, de nouvelles commissions se mettent en place autour de l’entrepreneuriat féminin par exemple ou encore de l’animation événementielle. « Il nous faut être davantage visible en participant à des actions de proximité en lien avec l’économie », poursuit José Montéro. L’objectif étant de voir progresser le nombre d’adhérents en rappelant que la porte du Medef est ouverte à toutes les entreprises, sans distinction de taille, de chiffre d’affaires ou de nombre de salariés.

Lors de l’assemblée générale du Medef Aube, son président a évoqué l’exemple des Charentes-Maritimes qui a quasiment décuplé le nombre de ses adhérents en quatre ans. Davantage de membres, cela permet également de mieux assurer la représentation du mouvement patronal aubois à travers 220 sièges pour une cinquantaine de mandats à assurer. Pour « impulser une dynamique où tout est possible », il faut se transformer en un « Medef multigénérationnel et mixte », rappelle Laure Sai, la secrétaire générale du Medef Aube. L’organisation patronale, qui a vu la nomination d’un second vice-président avec Christian Bricout, va donc multiplier les initiatives cette année et suivre celles de ses adhérents.

UN NOUVEAU CLUSTER

À l’image du cluster Patrimoine Bâti 4.0 fondé par la FFB de l’Aube, l’Institut Universitaire des Métiers et du Patrimoine de Troyes et l’école d’ingénieurs EPF, présentée lors de l’assemblée générale. Président de ce cluster qui vise à insuffler une nouvelle dynamique sur la question du patrimoine bâti en France, Vincent Mathieu rappelle que le cluster fondé il y a quelques mois seulement a déjà noué des liens avec un organisme d’état américain, le NCPTT (National center for preservation technology and training).

« La rénovation du patrimoine bâti est une solution à la densification des zones urbaines qui devient une priorité pour répondre à la raréfaction des espaces fonciers et à la montée des prix de l’immobilier », analyse Vincent Mathieu. Le cluster Patrimoine Bâti 4.0 réunit déjà tous les acteurs concernés, s’est doté d’un conseil scientifique et prévoit des échanges d’étudiants avec son partenaire américain, qui doit répondre à une problématique bien précise. « L’armée américaine n’a plus le droit d’implanter de nouvelles constructions et doit trouver des solutions en rénovant le patrimoine immobilier qu’elle possède et cherche pour cela des solutions techniques adaptées », conclut le président du cluster aubois.