Le groupe Rougeot valorise et rationnalise ses ressources

En réponse aux enjeux environnementaux, le groupe Rougeot a investi 1,8 million d’euros dans une unité de lavage de ses sables et de recyclage des boueux et des eaux, pour la Carrière du Mont Saint-Vincent.

Dans un récent communiqué, le groupe Rougeot, propriétaire de la Carrière du Mont Saint-Vincent, en Saône-et-Loire, annonçait un investissement de 1,8 million d’euros, « en réponse aux enjeux environnementaux ». Une nouvelle unité de lavage des sables et de recyclage des boueux et des eaux a en effet rejoint la carrière. « Grâce à ce nouvel équipement, les fines (boues, la matière sèche récupérée à l’issue du lavage des sables), une fois lavées, sont déshydratées et pressées pour ainsi être revalorisées en galettes d’argile destinées à la fabrication de tuiles en terre cuite, explique le groupe Rougeot. Quant à l’eau, celle-ci est recyclée et renvoyée à l’unité de traitement de lavage ». En effet, une fois le sable lavé, l’eau passe dans un clarificateur pour faire descendre les boues. Pour éviter tout gaspillage, alors que les boues seront revalorisées industriellement, l’eau du bain est rejetée dans une deuxième cuve pour ensuite être réutilisée pour les lavages suivants.

UNE DÉMARCHE D’ÉCONOMIE CIRCULAIRE

Avec ce nouvel outil, le groupe Rougeot concrétise son objectif de passer à un modèle vertueux de rationnalisation et de revalorisation des ressources. « Le concept d’économie circulaire s’ancre dans notre réalité ! », affirme le groupe murisaltien spécialisé dans les travaux publics.

ENJEU CLÉ POUR LE GROUPE

Dans un autre registre, le groupe Rougeot avait déjà, en 2019, fait l’acquisition d’un concasseur pour son activité “concassage et recyclage des matériaux de déconstruction”. « L’enjeu est de faire évoluer nos outils de production en visant notamment à réduire nos consommations, à réutiliser les matériaux et recycler les éventuels déchets », confie le groupe. Cette démarche d’économie circulaire permet ainsi de réutiliser et de transformer les déchets en nouvelles ressources. Créée en 1973, la Carrière du Mont Saint-Vincent exploite actuellement un gisement de granit beige sur les monts charollais, en Saône-et-Loire, à près de 600 mètres d’altitude. Entre autres activités, cette dernière propose différents types de granulats, destinés à la construction des infrastructures et à la décoration des espaces. « Elle extrait aussi des sables de très bonne qualité, souligne le groupe Rougeot, utilisés pour la maçonnerie, le remblai, les terrains sportifs dont notamment les centres équestres ».