Le groupe bancaire s’est installé à Reims pendant le confinement où il implante un
service de mise en conformité des opérations de paiement.
Alors que de nombreux pari- siens, particuliers comme entreprises, ont profité du confinement pour se questionner sur la possibilité de s’exiler à la recherche d’une meilleure qualité de vie, le groupe BPCE semble avoir déjà pris les devants. Et c’est à Reims que le groupe bancaire a choisi d’implanter son service de mise en conformité des opérations de paiement. Une activité qui nécessite la création de quarante emplois nets sur place, dans des locaux de 400 m2 situés rue Vernouillet à Reims. « Nous nous sommes installés le 16 mars pour démarrer nos activités le 1er avril, explique Dimitri Ghattas, directeur général de BPCE Services Financiers. Mais nous avons finalement été obligés de décaler notre démarrage d’une quinzaine de jours en raison de la crise du Covid-19 ». Malgré le confinement annoncé la veille de son arrivée dans la Cité des Sacres, le groupe bancaire a tout de même pu procéder dans la foulée à une dizaine de recrutements, à distance bien évidemment, accompagné par les services de l’URCA en matière de sourcing et de recrutement. Quant à son implantation rémoise, elle a été facilitée par l’agence de développement économique Invest in Reims.
Saluée par Arnaud Robinet, maire de Reims et Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, l’arrivée de ce service va générer encore une vingtaine d’emploi, des jeunes diplômés à Bac+2 ou bac+3 mais aussi des référents ou superviseurs plus expérimentés dans la Finance. L’activité des services financiers du groupe BPCE étant amenée à prendre de l’ampleur, en raison du développement de l’évolution du monde bancaire et de ses usages, la pérennité d’un tel outil de lutte contre la criminalité financière, et donc de son implantation rémoise, ne fait aucun doute. « Nous ne pouvons pas laisser nos clients prendre des risques, il y a de nombreuses vérifications à faire, des procédures à respecter », précise Dimitri Ghattas.
Des perspectives de stabilité voire d’évolution qui ont de quoi donner quelques idées à Catherine Vautrin qui verrait bien une partie des quelque 120 collaborateurs parisiens du groupe rejoindre Reims dans les prochaines années. « Si l’attractivité de Reims ne fait pas débat, il est encore un peu tôt pour cela », admet le DG de BPCE Services Financiers.
