Le dispositif 1G4.0 lie quatre écoles d’ingénieurs et entreprises

Les écoles d’ingénieurs sont venues présenter leurs enseignements et services aux entreprises de la région, comme ici Denis Matheis pour le campus des Arts et Métiers de Metz.

Quatre écoles d’ingénieurs de la région Grand Est, l’école des Arts et métiers de Châlons-en-Champagne, l’Enim Metz, Telecom Nancy et l’Insa Strasbourg se sont associées au sein d’une plate-forme unique destinées aux TPE-PME, le portail 1G4.O.

«Ensemble, construisons l’industrie du futur. » C’est en partant de cette maxime que les quatre écoles d’ingénieurs se sont mobilisées, répondant à un appel à projet de la Région Grand Est concernant le Pacte grandes écoles. « L’objectif est de contribuer à l’attractivité du territoire en se positionnant sur des thématiques complémentaires », indique Denis Matheis, directeur adjoint du campus des Arts et Métiers de Metz.

SAVOIRS ET COMPÉTENCES

Concrètement, les écoles s’adressent aux TPE PME qui se trouvent face à une problématique concernant les nouvelles technologies et souhaitent les régler avec le travail d’étudiants experts, en stage ou en accompagnement. « Grâce au portail 1G4.0, les entreprises qui font appel à nous, ont à disposition une équipe d’experts, d’enseignants, d’ingénieurs et d’étudiants. Elles bénéficient ainsi d’une grande richesse de savoirs et de compétences », explique Stéphane Basso, chargé d’affaires Industrie du Futur.

Les entreprises peuvent retrouver les services proposés sur un portail unique sur l’adresse internet www.1G4-0.fr. Une fois le contact établi, deux experts effectuent un audit de l’entreprise en déterminant sa problématique.

ROBOTIQUE ET RÉALITÉ VIRTUELLE

Pour celles qui souhaitent intégrer de nouvelles technologies, comme la robotique ou la réalité virtuelle, des journées d’information sont organisées tout au long de l’année par les écoles. Les écoles, dont chacune possède un champ d’activité spécifique, proposent aussi de former les collaborateurs grâce à des offres sur-mesure, selon les besoins de l’entreprise. Elles travaillent également à améliorer le volet industrie du futur de leurs clients, ces derniers ne se doutant pas toujours des possibilités de développement qu’apporterait l’intégration des nouvelles technologies dans leur entreprise.

Romuald Stock, enseignant à l’Enim prend ainsi l’exemple d’une société fabriquant des escaliers. « L’entreprise prenant de l’ampleur, les pièces sont dorénavant usinées par des robots, et pour montrer aux clients ce que donnerait le produit chez eux, nous avons aidé à la conception d’un casque de réalité virtuelle. »

À terme, l’objectif est aussi de faire embaucher des jeunes diplômés sur des postes à haute valeur ajoutée. « Le stage est un bon moyen de débuter une collaboration pour ensuite transformer l’expérience en poste dédié, d’ailleurs de plus en plus de formations d’ingénieurs se font en alternance », indique Stéphane Basso.