Le courant passe entre Enedis et Yschools

Enedis yschools

Un partenariat à dimension régionale pour structurer les liens entre l’entreprise et le groupe de formation aubois.

Si Francis Bécard, directeur général d’Yschools et Hélène Milot, directeur régional Enedis Champagne-Ardenne, viennent seulement de signer une convention de partenariat, les deux entités ont l’habitude de travailler ensemble depuis des années. « Simplement c’est une nouvelle page qui s’ouvre tenant compte de la dimension régionale d’Yschools et de nos objectifs toujours plus importants dans le domaine des énergies renouvelables », explique Hélène Milot. Le groupe de formation aubois comprenant notamment une école de management, une école de design et une école de la 2ème chance, une activité formation continue et des écoles Pigier dans le Grand Est dispose désormais d’implantations à Chaumont ainsi qu’à Charleville-Mézières.

En matière d’innovation, les exemples de collaborations fructueuses entre des étudiants troyens et Enedis sont déjà bien réels. C’est par exemple le cas du gant détecteur de tension, développé par Neoratech et actuellement incubé à la technopole de l’Aube. « Au départ l’initiative a été portée au sein du master ICE consacré à la création d’entreprise que nous portons avec l’EPF de Troyes, puis développée au sein du Young Entrepreneur Center et continue de grandir aujourd’hui avec un prix national de l’innovation Enedis », rappelle Francis Bécard. « Nous suivons dans leurs démarches les porteurs de projet depuis le début », souligne Nathalie Goullin, directrice territoriale d’Enedis dans l’Aube.

Autre exemple : pour réaliser l’aménagement intérieur de son siège aubois Enedis a fait appel à des étudiants de l’école de Design de Troyes. L’entreprise souhaite renforcer encore cette collaboration, notamment autour des thématiques liées aux énergies renouvelables. « Nous travaillons déjà ensemble dans le cadre de notre projet « smart charging » qui vise à associer les enjeux de mobilité électrique avec la production d’énergie renouvelable et en particulier éolienne », ajoute Hélène Milot. Une thématique de recherche qui fait appel à des compétences techniques bien entendu mais aussi en matière d’évolution des comportements et des marchés.