Le complexe aqualudique prend forme

Le complexe aqualudique de Reims se construit sur la friche Sernam qui a bénéficié de 435 000 € de l’Europe. (Photo: Philippe Demoor)

À plus d’un an de son ouverture à l’été 2020, le chantier d’ampleur (50M€) est déjà imposant au centre de Reims.

Le bassin et les différents espaces (patinoire, squash, padel, coworking…) se dessinent pour le moment en béton et permettent de se rendre compte de l’avancée des travaux. Depuis la pose de la première pierre en septembre 2018, le chantier du complexe aqualudique avance à bonne allure : fin avril 2019, le gros œuvre sera terminé. Il faut dire que près de soixante personnes s’activent sur ce projet hors-norme dans le nord-est du pays, dixit les élus rémois mais aussi le groupe VINCI qui construit cet équipement. Jusqu’à 200 ouvriers y travailleront d’ici cet été.

De 6h30 à 18h30, deux équipes se relaient sur le chantier et profitent des bonnes conditions climatiques, en dehors du vent qui a un peu ralenti les opérations en immobilisant les grues. De quoi permettre de passer à la pose de la charpente, mais aussi des bassins inox à partir du mois de mai. Le choix de ce matériau pour les bassins permet de réduire l’entretien par rapport au carrelage et leur installation va nécessiter 4 km de soudure.

Pour rappel, le complexe comportera mi-2020 une piscine olympique, une patinoire, un espace bien-être, des jeux de raquette, des jeux extérieurs été comme hiver, etc. « C’est un projet qui modifie en profondeur cette partie de la ville. Une voie reliera le Pont neuf (près de la Cartonnerie) à celui de Laon pour y accéder », indique Arnaud Robinet, maire de Reims, qui, comme Catherine Vautrin, présidente de la communauté urbaine, ne cache pas sa satisfaction de voir l’avancée des travaux. « C’est un équipement d’envergure qui rendra le territoire plus attractif », ajoute l’élu. « Nous le réalisons tout en maintenant un endettement par habitant de 350 €, contre 1 000€ en moyenne », note Catherine Vautrin, le Grand Reims finançant ce complexe d’un budget de 50 M€.