Le complexe aqualudique en pole

Rives de Vesle

Le projet Rives de Vesle devrait voir le jour en 2022.

Le projet Reims Grand Centre et ses programmes complémentaires occupent l’essentiel des grands projets rémois de 2020.

REIMS RIVES DE VESLE

Les premières démolitions de l’ancienne concession Renault Pont de Vesle engagées fin 2019 ont officiellement lancé le projet Rives de Vesle, porté par le groupe Quartus, en coopération avec la Ville afin d’assurer cohérence et continuité avec le projet Reims Grand Centre. Qualifiée d’opération urbaine « historique » par le groupe, celle-ci prévoit une forte mixité d’usages sur un même site : conciergerie, logements familiaux, résidences étudiantes et seniors, hôtel, ou encore espaces de coworking.

Sur une surface de plancher de 59 000 m2, le programme imaginé par l’architecte rémois Jean-Michel Jacquet prévoit notamment 450 logements, une résidence seniors, une résidence étudiante, un ensemble hôtelier et près de 5000 m2 de commerces, services et activités. L’année 2020 devrait voir les premiers travaux d’envergure pour des livraisons attendues pour fin 2022.

REIMS COMPLEXE AQUALUDIQUE

En 2020, les travaux du Complexe aqualudique se poursuivront avec l’avancement des corps d’états techniques (chauffage, ventilation, électricité, plomberie) ainsi que les corps d’état secondaires (façades, cloisons, plâtrerie, carrelage, peinture).

Ce multiplexe dernière génération qui a nécessité un investissement total de près de 50 millions rassemblera pas moins de dix espaces ouverts à tous avec un centre aquatique, une patinoire intérieure et extérieure, un espace forme, un pôle dédié au bien-être, un espace dédié aux sports de raquette (squash et padel-tennis), un espace événementiel modulable au gré des saisons, des lieux de co-working et un snack-restaurant.

Si le planning de mise en exploitation du site est encore en cours d’élaboration, le calendrier prévoit toujours une livraison en septembre 2020.

REIMS PORT COLBERT

Ce secteur en mutation de 200 hectares, situé en porte d’entrée ouest d’agglomération, le Port Colbert s’inscrit dans la dynamique globale des projets de reconquête de friches industrielles. La concertation préalable autour du projet urbain Port Colbert a été lancée et les modalités de concertation ont été définies au printemps 2019.

A proximité immédiate du centre-ville, de la gare TGV, des projets de Clairmarais, de Reims Grand Centre et en articulation avec les espaces de la Coulée verte, le Port Colbert concentre de nombreuses opportunités notamment foncières.

Les études prospectives et de programmation sont en cours afin d’étudier la reconversion de sites pilotes permettant une amorce de reconversion à court terme, notamment des sites Magasins généraux, Jacob Delafon, ex-Peugeot et Arcelor.

L’objectif est de définir les conditions de réalisation d’un quartier innovant, qui aura vocation notamment à accueillir l’Ecole Supérieure d’Art et de Design (ESAD), des industries culturelles et créatives, mais aussi des activités économiques et résidentielles dans le cadre d’une mixité fonctionnelle.

L’arrivée du futur campus de NEOMA Business School sur le site n’est d’ailleurs pas à exclure.

HPCI® BLACK PELLET :
MISE EN SERVICE EN 2020

Le site de l’Européenne de Biomasse dont la pose de la première pierre s’est déroulée en avril 2019 en présence de la secrétaire d’État Emmanuelle Wargon avance à grands pas. Après un an de travaux et le recrutement du personnel, le mois de décembre 2019 a vu les premières tonnes de bois occuper le parc à bois de FICAP. Les premiers tests des équipements de l’atelier d’écorçage et de broyage ont été réalisés avec succès et les premiers granulés de bois sortiront des presses de FICAP d’ici le mois de mars 2020. Puis COGECAB sera mise en service et connectée à FICAP en mai. Enfin, la production du HPCI® black pellet interviendra d’ici le mois d’octobre pour une mise en service finale.

En 2020, ce seront 32 000 tonnes de granulés de bois et 30 000 tonnes de HPCI® black pellet qui seront produites à proximité du Pole IAR de Pomacle-Bazancourt. Un biocombustible unique au monde, 100% Made in France pour un investissement de 100 millions d’euros.