Le CHU de Dijon pense au confort de ses équipes

Les équipes soignantes du CHU de Dijon ont découvert, depuis le mois de juillet, leurs nouveaux espaces de repos.

Le mois dernier, le CHU Dijon Bourgogne a installé des espaces de sieste sur 13 de ses pôles. Des dispositifs acquis auprès de la start-up Nap&Up.

Le CHU de Dijon a décidé d’équiper 13 de ses pôles, comme la réanimation ou encore les neurosciences, en espaces de sieste. Huit dispositifs ont déjà été installés le mois dernier et sept autres devraient l’être à la rentrée. D’après un récent communiqué, l’idée, à travers ce projet, est de « permettre aux équipes médicales et paramédicales de pouvoir s’accorder une vraie pause revitalisante pendant leurs journées ou nuits. L’amélioration des conditions de travail des personnels soignants est en effet, depuis quelques mois, au cœur de l’actualité. Ces métiers sont souvent exercés dans des conditions difficiles et les équipes doivent quotidiennement supporter une pression accrue, autant d’éléments qui ont une influence sur la qualité des soins. La période du Covid-19 ne faisant qu’accentuer ce problème ».

LE FRUIT D’UNE COLLABORATION AVEC UNE START-UP FRANÇAISE

Pour répondre à cette commande, le CHU Dijon Bourgogne a sélectionner la start-up Nap&Up. Cette dernière s’est engagée à fournir à l’établissement 15 exemplaires de sa dernière innovation. Les cocons Nap&Up permettent en effet d’être isolés visuellement et ainsi, de lâcher prise dans les meilleures conditions possibles. Les professionnels pourront apprendre à déconnecter grâce à une application leur permettant d’écouter des audios de sophrologie adaptés à leurs besoins. Entre autres thèmes abordés, apprendre à lâcher prise ou encore s’accorder un temps calme.

Depuis novembre 2019, les cocons Nap&Up se sont installés dans certains hôpitaux de Paris avec un seul et même objectif : offrir au personnel (soignant ou administratif) un instant détente leur permettant de recharger leurs batteries. Forte de cette première expérience, la start-up Nap&Up espère continuer à instaurer le concept de micro-sieste, déjà répandu dans certains pays comme la Chine, dans le milieu hospitalier, où les journées de travail sont particulièrement intenses.