Le bâtiment aubois reprend vie

Les chantiers sont progressivement relancés dans le département.

Quelques dizaines de jours seulement après la pose symbolique de la première pierre, le chantier du futur bâtiment de l’ESTP, l’Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie, cessait toute activité à cause de la crise sanitaire. Depuis le 23 avril, les ouvriers sont de retour sur l’imposant chantier de Rosières, représentant un investissement de 15,7 millions d’euros.

Une relance indispensable pour réaliser la future école d’ingénieurs, notamment en bâtiment, qui doit accueillir 300 étudiants à la rentrée 2021. Philippe Pichery a annoncé par ailleurs la reprise programmée des divers chantiers dans l’Aube sous maîtrise d’ouvrage du Département, ce qui est la cas pour l’ESTP. « En respectant les gestes barrières, nous pouvons relancer un certain nombre d’opérations selon l’état d’avancement des chantiers », précise le président du conseil départemental de l’Aube. Dans ce cadre, la construction de la future caserne des pompiers de l’Ouest est relancée depuis le 27 avril et le chantier d’agrandissement de la Cité du Vitrail reprendra dans les jours suivants.

Il en va de même pour un certain nombre de chantiers routiers comme le bouclage de la vélo-voie du tour du lac d’Orient (reprise prévue le 11 mai), alors que d’autres travaux ont déjà repris leurs cours sur le réseau routier départemental. D’une manière plus généralisée, les chantiers du Département reprendront autour de la mi-mai.

Le maire de Romilly-sur-Seine, Éric Vuillemin a annoncé pour sa part un plan d’investissement de 30 millions d’euros sur deux ans pour soutenir l’activité du BTP. Au programme de ces grands travaux figurent par exemple la création d’un nouveau stade sur la colline des Hauts-Buissons et l’agrandissement des locaux du Coq Sportif.

Pour préparer cette relance de l’activité dans le bâtiment aubois, maîtres d’ouvrages publics et privés, représentants de la profession et instances publiques se réunissent chaque semaine depuis le 7 avril. L’objectif de ce groupe de travail étant de faire le point sur les nouvelles procédures sanitaires à mettre en place, veiller à l’approvisionnement des équipements de protection sanitaire et enfin établir un calendrier prévisionnel de reprise des chantiers.

De son côté la préfecture de l’Aube continue d’instruire les permis de construire afin que de futurs chantiers puissent s’ouvrir dans quelques mois. Au plus fort de la crise, plus de 90 % de l’activité du bâtiment aubois était à l’arrêt. Progressivement, la situation s’inverse dans le département et les chantiers reprennent vie.